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Détenteur d’une seule attestation après des années d’études : un physiothérapeute peine à rentrer au pays

Le cas de Ludwic B. est à l’étude à la TEC.

Ludwic B., un physiothérapeute, est coincé en France. Cet ex-étudiant se retrouve seulement avec une attestation, alors qu’il a complété ses quatre années d’études.

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Après la formation de 14 aspirants médecins qui n’a pas été validée par le Medical Council, c’est au tour d’un physiothérapeute de crier au scandale.
Depuis quatre ans, Ludwic B., 24 ans, a mis le cap sur l’hexagone. Cet habitant de Terre-Rouge a bénéficié d’une formation en médecine au sein d’un  établissement qui a fermé ses portes en 2011.

Aujourd’hui, Ludwig B., opère dans une clinique privée en France avec une attestation en main. Il caresse le rêve d’ouvrir  un centre de santé à Maurice. L’absence d’un diplôme en bonne et due forme y fait obstacle. Joy B., son père, était à l’antenne d’Xplik ou K lundi.

Formation complémentaire

Peu de temps après, une polémique a secoué l’école de médecine, avec laquelle ils ont bénéficié une formation. La formation de 14 aspirants médecins n’a pas été validée par le Medical Council. Ces étudiants ont alors été contraints de suivre un cours complémentaire de six mois à l’université de Maurice. Une formation complémentaire dispensée avec la collaboration de l’université de Bordeaux. Les 14 aspirants médecins ont par la suite subi un examen.

L’affaire, à l’époque, avait défrayé la chronique, si bien que l’institution a dû fermer ses portes en 2011. « J’ai payé Rs 25 000 de frais tous les mois pour la formation de mon enfant et ce, durant trois ans. Sans compter les Rs 200 000 pour l’inscription. Aujourd’hui, mon fils est coincé en France. Il ne peut même pas rentrer au pays pour exercer sa profession. Ni le ministère de l’Éducation, ni la Tertiary Education Commission (TEC), et encore moins le Medical Council ne peuvent trouver une solution à son problème. Que dois-je faire ? » s’interroge le père, désespéré.

La rédaction d’Xplik ou K a interrogé les instances concernées à ce propos. Le cas de Ludwic B., apprenons-nous, « est actuellement à l’étude auprès de la TEC ». Selon le service de presse du ministère de l’Éducation, un officier de cette commission prendra contact avec le jeune homme pour s’enquérir davantage sur ses études et sur les certificats qui lui ont été attribués. « À la lueur de cette entrevue, la TEC se prononcera », promet l’attaché de presse.

 

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