Vingt-cinq délégués ont fait le déplacement pour assister au Forum africain de la concurrence, qui a commencé le mercredi 12 octobre et qui se poursuivra ce jeudi 13 octobre, à l’hôtel Le Labourdonnais, au Caudan Waterfront.
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Le Forum africain de la concurrence (FAC), qui est un événement biennal. permettra d’établir un plan de travail, afin d’améliorer l’efficacité des agences de concurrence à travers l’Afrique. C’est ce qu’a indiqué le directeur exécutif de la Competition Commission of Mauritius.
Lors de l’ouverture du forum mercredi, à Port-Louis, les participants ont discuté de la mise en œuvre de systèmes de gestion des cas au sein des agences. Parmi les autres sujets abordés : l’intégration d’une culture de la concurrence et l’amélioration de l’efficacité des agences. Ce jeudi 13 octobre, les délégués seront appelés à fournir un compte-rendu des activités du FAC pendant ces deux dernières années. Il y aura aussi le renouvellement du Steering Committee.
« Le FAC a pour mission de promouvoir la compétition en Afrique en matière de Capacity Building et d’échange d’informations. On veut mettre tous les pays africains au même niveau en matière de compétition. Il y a certains qui sont un peu plus en avance sur d’autres », estime Deshmuk Kowlessur.
Par ailleurs, dit-il, un plan de travail sera établi pour les deux prochaines années. « Cela nous permettra de définir les priorités et les défis auxquels nous devrions être confrontés, afin de promouvoir la compétition saine en Afrique. »
Signature d’un MoU
La CCM et la Commission de la concurrence d’Afrique du Sud signeront un protocole d’accord ce jeudi. « Cet accord va promouvoir davantage les échanges d’informations et du personnel ainsi que les formations entre les deux commissions », indique Deshmuk Kowlessur.
Commentant la situation à Maurice, le directeur exécutif de la CCM avance que l’organisme poursuit son engagement d’appliquer la loi sous la Competition Act 2007. « On doit s’assurer que la loi est en force. C’est un gros travail à faire, car c’est quelque chose qui n’est toujours pas bien compris du public. » Deshmuk Kowlessur fait ressortir que très souvent, il y a des « abus » involontaires parce que les entreprises sont ignorantes des spécificités de la loi. Toutefois, il affirme qu’il y a de plus en plus un engouement auprès des compagnies et des entrepreneurs pour apprendre sur la compétition.
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