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Descente de la SST à Palma en 2022 : Akil Bissessur et sa compagne réclament 500 M de dommages 

Me Akil Bissessur et compagne Doomila Devi Moheeputh parlent de faute lourde dans leur plainte.

L’avocat Akil Bissessur et sa compagne accusent la Special Striking Team d’avoir mené une opération abusive au domicile de cette dernière en août 2022. Selon eux, cette perquisition était motivée par leurs critiques envers le gouvernement et visait à les diffamer.

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La réclamation intervient deux ans après la perquisition de la Special Striking Team (SST). Me Akil Bissessur et sa compagne, Doomila Devi Moheeputh, cadre en marketing, ont déposé une plainte devant la Cour suprême le lundi 19 août 2024, réclamant des dommages de Rs 500 millions à l’État, au commissaire de police (CP) Anil Kumar Dip et au surintendant de police (SP) Ashik Jagai, à l’ancien assistant commissaire de police Heman Jangi et au Detective Inspector Ritesh Ramlagun.

Dans leur plainte rédigée par le Senior Attorney Vijay Kumar Dwarka, Akil Bissessur et sa compagne affirment avoir été les victimes d’une campagne de diffamation à « motivation politique ». Ils expliquent que leur calvaire a débuté en août 2022, lorsque l’avocat dit s’être « retrouvé sur une liste noire » publiée sur les réseaux sociaux. Un fait qui découle de ses « critiques acerbes » contre le gouvernement et la police.

Dans la nuit du 19 août 2022, la SST, dirigée par le SP Ashik Jagai, a effectué une perquisition au domicile de la compagne de l’avocat, à Palma, Quatre-Bornes. Les plaignants allèguent que cette perquisition a été réalisée sans mandat valide et qu’elle a été marquée par des « comportements graves » de la part des policiers. Me Akil Bissessur affirme avoir été « agressé physiquement » et que de la drogue a été « plantée dans la maison dans le but de l’incriminer ».

L’avocat et sa partenaire évoquent aussi le fait qu’une vidéo « éditée » de la perquisition a été divulguée aux médias, entraînant une « désapprobation publique ».

Malgré l’absence de preuves incriminantes et le fait que les tests médico-légaux n’ont pas relié l’ADN de l’avocat ou de sa partenaire aux substances saisies, les accusations provisoires portées contre lui ont gravement entaché sa réputation. Les plaignants soutiennent que les actions de la police ont irrémédiablement endommagé leurs vies personnelle et professionnelle. 

L’affaire sera appelée le 19 septembre 2024 devant la Cour suprême.

 

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