Des traces de sang décelées sur les lieux du crime, à Curepipe

L’enquête sur le crime crapuleux de Zaliaa Shamigulova, commis par Pooryavirsingh Soondur, se poursuit. Dans l’après-midi du vendredi, des traces de sang ont été retrouvées sur les lieux du crime, à Curepipe, par la CID de Flic-en-Flac.

Lors d’un exercice de police, le suspect, Pooryavirsingh Soondur, un ingénieur en informatique, a été conduit sur son site de travail à Curepipe, qu’il a désigné comme étant la scène du crime. Les experts scientifiques ont procédé à des analyses sur les lieux et ont retrouvé des traces de sang. Tout porte à croire qu’il s’agit de Zaliaa Shamigulova qui se serait répandu alors qu’elle tentait de s’enfuir durant l’agression sanglante. Toutefois, l'arme du crime reste introuvable à ce stade.

Face aux limiers de la CID de Flic-en-Flac, il a avoué avoir emmené Zaliaa Shamigulova dans la cour de son lieu de travail durant la journée du samedi 17 août. Il voulait passer du bon temps avec la ressortissante russe, car l’endroit était désert le week-end. Cependant, quand le couple était dans la voiture, une dispute sur fond de jalousie a éclaté. La ressortissante russe est descendue du véhicule, suivi par l’ingénieur informatique, muni d’un couteau. Il a ensuite commencé à agresser la jeune femme qui s’est effondrée au sol. Pooryavirsingh l’a alors relevé avant de la placer dans la voiture. Ensuite, le suspect s’est déchaîné sur la victime jusqu’à ce qu’elle rende l’âme. 

Toujours, dans la journée de vendredi, la Scene of Crime Office (SOCO) de la Western Division a passé au crible les lieux où le cadavre a été découvert à La Marie, Vacoas, mais cet exercice n’a rien donné. 
Des échanges « compromettants » sur le téléphone de la victime

Pooryavirsingh Soondur justifie son geste en raison de la présumée infidélité de Zaliaa à son égard. Il a raconté avoir vu des échanges de messages entre la jeune Russe et un autre individu. En réclamant des explications, la situation est devenue tendue entre le couple et Pooryavirsingh n’a pas digéré lorsqu'elle lui aurait confirmé une liaison avec un autre homme. Une fois son forfait commis, il a enterré le corps nu de la défunte sur un terrain forestier à La Marie, Vacoas. Le suspect affirme s’être débarrassé des vêtements de la victime.