Le délai, accordé par la Cour suprême aux squatters de Pointe-aux-Sables et à ceux de Curepipe pour évacuer les lieux, expire ce mardi. Néanmoins ceux de Pointe-aux-Sables affirment qu’ils ne bougeront pas. Ces familles, regroupant 40 adultes et 13 enfants, se disent dans le flou et dans l’angoisse. Elles déplorent le «manque de considération du gouvernement».
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« Triste qu'aucune personne du gouvernement ne nous ait approché ou ne soit venue nous donner une assistance. Ce sont des ONG qui l'ont fait », a déclaré Stephan Ross. Le porte-parole de ces squatters intervenait sur les ondes de Radio Plus, ce 30 juin.
Par ailleurs, les 17 familles qui se trouvaient à l’école Henri Souchon, toujours à Pointe-aux-Sables, ont été évacuées vers un centre de la localité. Alors que d’autres ont pu trouver des maisons en location ou se sont réfugiés chez des proches.
« Le centre va accueillir les familles jusqu’à ce que leur situation se régularise auprès des autorités », a indiqué le père Gérard Mongelard. Il dit souhaiter qu’une solution sur le long terme soit trouvée.
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