Faits Divers

Des SMS qui font l’effet d’une bombe - Le policier : «Je n’ai pas pensé aux conséquences de ma plaisanterie»

icac

L’alerte à la bombe au siège de l’Independent commission against corruption (Icac), mercredi, était l’œuvre d’un petit plaisantin. Qui plus est, il s’agit d’un policier qui a été arrêté mercredi soir par la CID de Moka. L’homme, âgé de 38 ans, n’a pas nié les faits :

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« Je n’avais pas pensé aux conséquences », a expliqué le policier qui compte 16 années de service dans la force policière. Il a voulu faire une blague en envoyant un texto à une amie qui était dans la police, mais qui s’est ensuite jointe à la commission anti-corruption. Il dit avoir utilisé la puce du téléphone cellulaire de sa sœur pour expédier le message.

C’est peu après 13 heures que son amie a reçu un premier message qui se lisait comme suit : « Bonjour, est ce que vous travaillez à l’Icac? ». Elle réceptionnera quelques minutes plus tard, sur son cellulaire toujours, un autre message :« Je vous informe qu’il y a une bombe dans les toilettes des dames. »

Elle a immédiatement informé la direction. Les choses sont prises très au sérieux, car peu de temps après on a assisté à un fort déploiement de plusieurs unités de la police. La Bomb Disposal Squad, la Police Dog Section, l’ERS, la DSU, le NSS, la CID de Moka, la FIO et l’Anti Terrorism Cell. Tout le bâtiment a été évacué, provoquant la panique et l’interruption d’une réunion des syndicalistes en marge de l’Africa Anti-Corruption Day 2018.

L’Intelligence Team de l’Icac a pu rapidement remonter jusqu’au policier. Les enquêteurs de la commission anti-corruption ont d’abord interrogé sa sœur. Le policier a reconnu les faits tout en précisant qu’il avait envoyé un troisième message dans lequel il  expliquait  qu’il s’agissait d’une blague.

Pour les besoins de l’enquête, son cellulaire a été confisqué. Il a passé la nuit en cellule. Jeudi matin, il a comparu devant la cour de Moka sous une charge provisoire de bomb hoax. Il a dû fournir une caution de Rs 8 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 30 000 pour retrouver la liberté conditionnelle.

 

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