Depuis environ trois semaines, les détenus sont en confinement dans leurs dortoirs et cellules. Ils ne sont pas autorisés à se grouper et se plaignent par ailleurs des « mauvaises conditions hygiéniques » qui prévalent à la prison et aussi de ce qu’ils appellent le « manque d’intimité ». C’est-à-dire qu’ils ont à se rendre aux toilettes « sous le regard des autres détenus ».
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Ce régime sévère de confinement a fini par soulever une vague de mécontentement.
Un porte-parole de l’administration de la prison, joint au téléphone, a apporté un formel démenti aux allégations de manque d’hygiène et d’intimité. Il a aussi mis les points sur les : « Le confinement des détenus se fait en conformité avecles mesures imposées par la Commission des droits de l’homme.
« Les prisonniers bénéficient de leurs repas ainsi que leurs bains de soleil. Mais, ils ne sont pas autorisés à se mettre en communauté avec les autres codétenus en raison du covid-19. Ils bénéficient quotidiennement des visites du personnel médical de la prison. »
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