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Des parents réclament Rs 10 M à une enseignante pour avoir arraché les cheveux de leur fils

Alors que l'on est à la veille de la rentrée scolaire, la simple idée de devoir retourner à l'école terrorise un garçon de six ans. Son enseignante lui aurait violemment arraché les cheveux jusqu’à exposer une partie de son cuir chevelu. Dans une plainte déposée en Cour suprême la semaine dernière, les parents de l'enfant réclament Rs 10 millions à l'école préscolaire privée concernée ainsi qu'à l'institutrice. L’affaire a été rapportée à la Child Development Unit (CDU) et à l’Ombudsperson for Children. Le couple, qui habite un village du Nord, indique que des enquêtes sont en cours.

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L’incident s’est produit à l’école le 10 juin 2015, peu avant la recréation. Dans leur plainte, les parents racontent qu’un ami de leur enfant avait déchiré son cahier de dessin. Leur fils s’était alors dirigé vers son enseignante pour l’en informer. Selon l’écolier, cette dernière l’a réprimandé et l’a giflé avant de lui tirer violemment les cheveux. Il dit avoir éclaté en sanglots devant la classe en criant «mama mama».

L’enseignante, peut-on lire dans la plainte, a haussé le ton en lui lançant : «Aret plore, pena mama isi.» Pris de douleurs, le garçonnet a regagné son pupitre. Les parents relatent qu'à l’heure de la récréation, alors que leur fils mangeait son pain, une touffe de cheveux lui a glissé le long du visage pour atterrir sur son pain. L'enfant a pris peur et a caché ses cheveux et son pain dans son sac.

En rentrant à la maison, l'écolier a informé ses parents de l’incident. Ces derniers font valoir dans leur plainte que leur enfant est rentré avec une partie de la tête chauve et des traces de sang. Une plainte a été consignée, le même jour, au poste de police de Terre-Rouge. Leur fils a été examiné par un médecin de l’hôpital du Nord.

Les parents déplorent le fait qu'aucun soin n’ait été prodigué à l’enfant et qu’il a été simplement renvoyé à la maison. Ils ajoutent que leur fils a dû suivre des traitements pour se faire pousser les cheveux sur la partie chauve de son crâne. L'enfant a dû prendre des somnifères pour s’endormir le soir de l'incident.

Depuis, il a développé une phobie de l’école. Rencontré à son domicile, le père ne cache pas son amertume. Ce planteur raconte qu’il fait tout pour que son fils devienne médecin. « Je lui ai acheté un ordinateur portable et il travaillait bien jusqu’à cet incident », soutient le père.

Il dit avoir fait des vidéos de son enfant dans lesquelles ce dernier parle de ses angoisses et de son expérience. «Il n’est pas allé à l’école pendant quatre mois après cet incident. Il s’est retrouvé avec une partie de la tête chauve et avait peur des moqueries. Il a dû changer d’école. Tous les matins, on doit l’attendre une heure durant après l’avoir déposé en classe, de peur qu’il veuille rentrer à la maison. Il pleure pour aller à l’école. La nuit, il fait des cauchemars et pleure dans son lit. Il lui arrive parfois de quitter la maison pour se rendre à l'extérieur le soir», relate le père.

Ce dernier estime que son enfant a été traumatisé et qu'il ne pourra pas retrouver le niveau de performance qu'il avait avant son agression. D’où sa décision de se tourner vers la Cour suprême pour réclamer réparation.

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