Alors que le Food Bill était présenté à l’Assemblée nationale, le mercredi 29 juin, des acteurs concernés n’étaient pas au courant de ses nouvelles dispositions. Ils vont en prendre connaissance après sa présentation. C’est notre constat après notre rencontre avec certains opérateurs engagés dans la vente d’aliments. « Non, mo pa kone ki enn nouvo regleman pe vini », nous a dit un marchand à Plaine-Verte. Et ils sont nombreux dans son cas à Port-Louis.
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Ils connaissent la Food Act dans les grandes lignes et font le nécessaire pour respecter les règlements. « Nous utilisons les emballages aux normes pour la vente de biryani », avance un marchand.
Plus loin, Aulymun, un marchand de fritures explique qu’il n’a pas entendu parler du Food Bill. Selon lui, les inspecteurs sanitaires n’ont rien trouvé à redire sur les dispositions prises pour la préparation, la conservation, la friture et la vente de ses gâteaux. Il ajoute qu’il fait des efforts pour satisfaire ses clients qui font la queue devant la roulette. « Nou fer seki bizin pou ki piblik satisfe avek gou ek kalite de nou prodwi. » Selon lui, tous ses employés sont conscients de l’importance du respect des normes pour la sécurité sanitaire des aliments.
Kevin Lutchia, dont le snack se trouve en face de l’ancienne Cour suprême, indique, lui aussi, qu’il ne connaît pas le contenu du Food Bill. Après nos explications, il estime que la loi sera une bonne chose, car elle va rassurer les clients. Ce sera un gage de sûreté des aliments et les commerçants devront être plus rigoureux. « Nous recevons souvent la visite des inspecteurs qui font des prélèvements. Nous n’avons pas eu de problèmes jusqu’ici. » Après une journée de travail, l’heure était au nettoyage quand nous avons quitté son snack.
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