Trois premiers suspects ont été arrêtés dans l’après-midi du mercredi 6 octobre après le cambriolage d’une somme de Rs 400 000 chez un homme d’affaires, qui est aussi éleveur d’animaux à Helvetia, Moka. Après le début des opérations simultanées, trois suspects ont été épinglés par la Criminal Investigation Division (CID) de Moka aux petites heures du jeudi 7 octobre. Ces derniers sont tous soupçonnés d’avoir fait partie de la bande des faux limiers de la Field intelligence Office (FIO) qui ont effectué le cambriolage, dans la journée du mercredi 6 octobre. Âgés de 24, 30 et 32 ans, les suspects feront l’objet d’une inculpation provisoire de cambriolage et d’« Impersonation of Public Official », devant la justice, ce vendredi 8 octobre.
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Dans la soirée du mercredi 6 octobre, une fourgonnette, repérée sur l’aire de stationnement d’un centre commercial de Moka, a été saisie. La police soupçonne qu’il s’agit du véhicule ayant été utilisé par les malfrats, soit un 4x4 similaire à celui utilisé par la CID de Moka. Le véhicule en question a été soumis à des analyses scientifiques tard dans la soirée du jeudi 7 octobre. La thèse d’un acte soigneusement concocté est privilégiée.
C’est grâce à des renseignements recueillis sur le terrain que le premier suspect a pu être identifié par les enquêteurs. Avec l’aide de la FIO, il a pu être localisé quelques heures après les faits, soit dans un bungalow, à Flic-en-Flac. En effet, depuis quelque temps, cet habitant du Sud de l’île a délaissé son toit pour vivre dans des bungalows ou encore des maisons de location pour de courtes durées. Architecte de profession, il est pressenti d’être celui qui a concocté le plan. Pressé de questions par la CID, il a fini par avouer son forfait et a balancé le nom de ses complices.
Ce qui a donné suite à des descentes de la CID qui se sont multipliées avec l’aide de la FIO, soit de 23 heures mercredi 6 octobre jusqu’aux petites heures le jeudi 7 octobre. Au fait, des opérations simultanées ont été organisées dans différentes régions de l’île durant la journée du jeudi 7 octobre. Ce qui a permis à la police d’épingler les deux autres complices.
Dans sa plainte consignée mercredi après-midi, une des occupantes de la maison à Moka explique que vers 11 heures, cinq individus à bord d’une fourgonnette grise se sont présentés chez elle. Ces derniers se sont présentés comme des policiers et évoquaient une plainte contre le patriarche. Ainsi, ils ont dit qu’ils allaient effectuer une perquisition, vu qu’ils soupçonnaient un délit de blanchiment d’argent. Une somme d’argent a été découverte au premier étage. « Alalila samem blansima larzan. » Les policiers imposteurs ont alors réclamé un sac pour saisir la somme découverte.
Par ailleurs, les faux policiers ont laissé entendre à la plaignante qu’ils ne comptaient pas l’arrêter étant donné qu’elle a un enfant. « Ou boper ousi enn viye dimounn nou pa pou pran li pou ale », ont-ils laissé entendre avant de quitter la maison. Peu après, l’époux est arrivé. C’est alors que la femme a appris qu’il y avait environ Rs 400 000 dans le tiroir où se trouvait l’argent. Des chèques ont aussi été emportés par les malfrats imposteurs. À Moka, les victimes affirment que la présence de cette somme d’argent à la maison s’explique par un projet de construction qui doit débuter incessamment.
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