La douane veille au grain. Le trafic de substances illicites à travers des colis expédiés par la poste, explique une source, est un phénomène qui prend de l’ampleur dans le pays depuis le début de l’année.
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Une cinquantaine de douaniers additionnels seront déployés dans les deux Parcel Post Offices du pays situés à l’aéroport et dans la capitale. Ceux-ci prêteront main-forte dans la fouille de colis en provenance de l’étranger.
Le dernier cas recensé remonte au 22 août, où un colis contenant 43,9 g d’héroïne et 26,5 g de cannabis d’une valeur marchande d’environ Rs 3,6 millions a été saisi au Parcel Post Office de Port-Louis. La drogue provenait de l’Afrique du Sud. Cette saisie est le fruit d’une collaboration entre les services des douanes et la brigade anti-drogue (Adsu).
Une fois passés au scanner, les colis suspects seront ouverts par les douaniers. Les destinataires sont par la suite convoqués par la police, comme l’exige la procédure, si des produits illicites y sont retrouvés. Les douaniers qui seront affectés dans les points stratégiques de la poste centrale et de l’aéroport opéreront par rotation afin d’éviter toute familiarisation avec les membres du public et le personnel de la poste.
« Le trafic de substances illicites par voie postale devient récurant. Les commanditaires, qui ont plus d’un tour dans leurs sacs, ont tendance à déjouer l’attention des autorités à travers le transit du colis dans divers pays. Mais au niveau de la douane, nous surveillons non seulement les colis ayant l’air suspect, mais également ceux ayant transité par plusieurs pays », explique notre source.
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