Des actions prises pour rétablir la situation 

Mahen Seeruttun, qui a repris les rênes du ministère de l’ Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, a demandé, au niveau de son ministère et de l’AMB, qu’on s’ assure que les produits de base comme la pomme de terre et l’oignon soient disponibles et de garantir la distribution dans tous les points de vente. 

« Nous nous assurons que le manque d’approvisionnement est résolu. Nous surveillons comment les choses évoluent, et nous nous assurons que les consommateurs aient suffisamment de produits. Nous demandons aussi que les prix établis soient respectés. Nous nous assurons aussi qu’ il y a aucune condition attachée à la vente », explique le ministre faisant référence à la vente de la pomme de terre et de l’oignon où des marchands imposaient que les clients achètent un des produits pour pouvoir en bénéficier de l’autre. 

Cela s’applique aussi pour les choux et les carottes importés par l’AMB. Mahen Seeruttun dit avoir parlé aux responsables des supermarchés pour que des prix fixés soient appliqués. Il affirme avoir été avec le Commissaire de l’Agriculture de Rodrigues. « Rodrigues dispose de produits excédentaires. Nous avons négocié pour que ces produits soient envoyés à Maurice. Le bateau devra quitter Rodrigues ce lundi et, une fois à Maurice, nous allons nous assurer qu’ils soient mis en vente le plus vite possible », rassure le ministre, ajoutant qu’il s’agit de légumes comme le giraumon, le lalo ou encore le limon. Le ministère prend aussi des dispositions pour que les noix de coco ne soient pas en rupture pour la fête Maha Shivratri. 

Mahen Seeruttun précise de plus qu’ il exige un rapport quotidien pour garantir un approvisionnement suffisant. Les planteurs ont aussi une considération de la part du ministère. « Nous sommes prêts à soutenir les planteurs pour reprendre leurs productions et fournir une série de mesures d’accompagnement, y compris un soutien financier. Nous fournirons un encadrement pour aider à relancer l’activité ». 
Le ministre ajoute qu’il est difficile de vérifier les photos qui circulent et que les prix ont augmenté en raison du manque de produits. « Nous faisons tout notre possible pour un retour rapide à la normale. En période de cyclone, les prix ont tendance à augmenter. Nous faisons appel à la solidarité de tous », conclut Mahen Seeruttun.