Dernière édition de l’examen CPE 2016 : comment obtenir de meilleures notes

À partir de janvier 2017, le Certificate of Primary Education (CPE) sera connu comme le Primary School Achievement Certificate (PSAC). En attendant, les élèves se préparent à se présenter, en octobre, à la dernière édition de cet examen de fin de cycle primaire.

Pour les y aider, des professionnels de l’éducation livrent quelques conseils, à la lueur des conclusions du dernier rapport du Mauritius Examinations Syndicate (MES) sur les performances de la cuvée 2015. Anglais. Le taux de réussite en anglais est inférieur à 2014. Les auteurs du rapport écrivent que la plupart des candidats ont acquis les bases de la langue mais éprouvent des difficultés à écrire correctement. Ils soutiennent que ces derniers gagneraient à utiliser un vocabulaire varié pour pouvoir écrire différents types de phrases. L’instituteur de Std VI Deepak Bhaghirattee déplore que les enfants ne lisent plus : « Ils empruntent des livres à l’école ou dans des bibliothèques mais ne les ouvrent même pas. Ils sont trop absorbés par d’autres distractions. » Français. Au niveau du français, le taux de réussite est passé de 77,5 %, en 2014, à 78,7 % en 2015. Les auteurs du rapport font ressortir que plusieurs candidats devraient consolider leurs notions de grammaire et d’orthographe. « Même en recopiant des phrases ou des mots, ils laissent des erreurs. L’emploi des prépositions donne aussi du fil à retordre à nos candidats. S’ils faisaient preuve d’un plus grand sens de l’observation et s’ils étaient plus attentifs, ils comprendraient mieux le fonctionnement de la langue et conséquemment, ils réfléchiraient à leur application de la grammaire. Cela rehausserait certainement leur performance. »Deepak Bhaghirattee avance que les candidats éprouvent les mêmes difficultés à l’écrit qu’en anglais : « En répondant aux questions de la Section A, les candidats obtiennent le maximum de points, mais ils éprouvent des difficultés pour la Section B parce qu’ils ne lisent pas. » Mathématiques. La majorité des candidats a obtenu de bonnes réponses, même dans la Section B qui est tant redoutée. Les auteurs du rapport notent que les petits travaux de certains laissaient à désirer. De plus, lorsque les élèves recopiaient les réponses, ils laissaient des fautes. Or, selon les instituteurs, il n’est pas difficile d’obtenir de bonnes notes en mathématiques. Ils conseillent de beaucoup pratiquer. C’est pour cette raison que plusieurs d’entre eux préfèrent compléter le programme scolaire au plus tôt pour ensuite donner un maximum de devoirs. SCIENCES. Une comparaison avec les précédents questionnaires démontre que celui de 2015 comportait des difficultés certaines. Toutefois, les auteurs du rapport du MES soutiennent qu’il faut encourager les candidats à aimer les sciences en favorisant l’apprentissage par des activités et des expériences simples. « Les questions sont simples et attendent des réponses simples. Il faudrait donc encourager les enfants à réfléchir pour rendre les réponses voulues. » Histoire-géographie. Le taux de réussite est passé de 72,9 %, en 2014, à 77,35 %, en 2015. Cependant, les candidats ont éprouvé des difficultés à répondre aux questions d’ordre général. L’histoire-géographie est une matière où il y a plusieurs leçons à apprendre et retenir.