Saraspadee Tanakadoo, une Mauricienne en Italie, dit vivre un véritable enfer. Elle accuse un dénommé Mikeanand de la diffamer sur TikTok après le décès de sa tante, qui était venue chez elle pour des vacances en Italie. Elle a retenu les services de Me Ravi Rutnah. Ce dernier demande au Commissaire de Police d’agir et à la ministre Kalpana Koonjoo-Shah d’honorer ses engagements pris lors de la Journée internationale des femmes.
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Dans une lettre adressée au Commissaire de Police en date du 10 mars 2023 (référence : Mrs Saraspadee Tanakadoo case, OB 153/23 - Re: Vijay Sewnauth alias Kevin), Me Rutnah explique que ses services ont été retenus par les personnes susmentionnées qui sont des citoyens mauriciens, mais qui ont élu domicile en Italie pour des raisons professionnelles et familiales.
« J'ai été informé que Mme Chellamah Ramasawmy, la tante paternelle de Mme Saraspadee Tanakadoo, est malheureusement décédée en Italie alors qu’elle était en vacances chez elle. Mme Saraspadee a demandé l’aide de Vijay Sewnauth, un travailleur social bien connu, pour entreprendre toutes les formalités nécessaires au rapatriement du corps de Mme Ramasawmy à l’île Maurice. Ledit M. Sewnauth a assuré la liaison avec toutes les autorités italiennes compétentes et les autorités mauriciennes pour faire rapatrier le corps », explique l’avocat.
Mme Saraspadee Tanakadoo est venue à Maurice pour assister aux funérailles. Le 25 février 2023 et le 7 mars 2023 respectivement, elle a fait une déposition contre un certain Mikeanand. Elle l'accuse de lui avoir causé « des préjudices, un stress, de la détresse, un traumatisme psychologique, des ennuis, une anxiété inutile, une humiliation, du désagrément en transmettant ou en causant la transmission de messages faux et frauduleux par l'utilisation d’équipements de télécommunication et/ou via sa page Facebook au sujet du décès de la tante de sa cliente. »
Selon Mme Saraspadee Tanakadoo, la nature des allégations sur TikTok devient de plus en plus insupportable, car les attaques ont tendance à se produire fréquemment. « Par exemple, vous noterez sur la photo jointe que ledit Mikeanand sera en ligne ce soir à partir de 22 h 30 contre la société de Vijay Sewnauth alias Kevin », souligne Me Rutnah.
Selon l’avocat, son client, Vijay Sewnauth, a également fait une déclaration en Italie contre Mikeanand. Me Rutnah dit qu’il a été informé qu’Interpol Italie a été en contact avec l'île Maurice, mais aucune action policière n’a été engagée jusqu'à présent.
« Maintenant que Mme Tanakadoo a fait une déclaration à l'île Maurice, pourriez-vous, s'il vous plaît, donner des instructions aux officiers pour qu'ils agissent de toute urgence afin d'éviter que de tels actes criminels soient perpétrés à partir de notre sol en particulier, faire tout votre possible pour arrêter cette nuit même celui qui est certainement susceptible de causer beaucoup de mal », a écrit l’avocat au Commissaire de Police.
Me Rutnah : « J’espère que la ministre Koonjoo-Shah va tenir parole »
Sollicité pour une réaction par la rédaction, Me Ravi Rutnah a d’abord expliqué que lors du Journée internationale des femmes, la ministre de l’Egalité des genres et du Bien-être de la famille, Kalpana Koonjoo-Shah, a lancé un sévère avertissement contre les détraqués qui utilisent les réseaux sociaux pour faire des attaques contre les femmes. Et, de rassurer que des sanctions seront prises contre ceux qui font du tort aux femmes en abusant des outils technologiques.
« J’espère bien que la ministre tiendra parole et viendra de l’avant avec le projet.
Plusieurs mères de famille, vivant en Italie, des honnêtes citoyennes mauriciennes sont victimes de lynchage médiatique, d’humiliation sur les réseaux sociaux, sont traitées de prostituées, chose qui dure depuis plusieurs mois, par un individu. La Cybercrime Unit dispose déjà du nom et de toutes les preuves nécessaires pour arrêter la personne. Pourtant, rien n’a été fait. Il continue chaque soir à faire du live sur TikTok pour salir la réputation de nos compatriotes », a commenté l’avocat. « Sur Facebook ou Tiktok, quotidiennement des jeunes filles, des jeunes femmes sont victimes des actes criminels perpétrés via les outils de la technologie. J’espère que le Commissaire de police prendra ma lettre en considération », a déclaré Me. Rutnah.
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