Ils sont âgés entre 16 et 30 ans et ont navigué pendant 21 jours jusqu’à l’île de La-Réunion à bord d’une pirogue. Recherchant le statut de réfugiés, les huit Sri-Lankais ont été arrêtés par la gendarmerie et déportés à Maurice. C’est après un transit de 24 heures qu’ils ont pu quitter le pays en direction de Paris.
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Arrêtés le samedi 6 octobre au port de la Pointe-des- Galets, les huit Sri-Lankais avaient été placés au centre de rétention à l’aéroport Roland-Garros. C’est à bord du vol MK 239 que les huit étrangers ont débarqué à l’aéroport de Plaisance, le mardi 9 octobre, à 18h30. Ils étaient escortés par six gendarmes de l’air et des frontières de l’île de La Réunion. L’objectif : placer les huit suspects sur le vol MK 748, dont le départ était prévu à 21 h 20 pour l’Inde.
Ce qui devait être une simple formalité s’est finalement tournée en une mésaventure pour eux. La raison : les six gendarmes avaient pour instructions de les accompagner jusqu’à l’aéroport de Plaisance et de les embarquer pour l’Inde. Or, certains responsables de la compagnie nationale d’aviation ont exigé que les gendarmes accompagnent les Sri-Lankais jusqu’en Inde.
Les 14 passagers n’ont pas pu être embarqués pour la Grande Péninsule. Ils ont passé la nuit dans la zone de transit à Plaisance et ont été bloqués pendant plus de 24 heures, car il n’y avait aucun vol disponible pendant la journée du mercredi 10 octobre. Selon nos recoupements, ils ont été pris en charge par le personnel d’Air Mauritius.
Finalement, les huit Sri-Lankais ont pu quitter le sol mauricien dans la soirée de mercredi. Accompagnés par les six gendarmes, ils ont été embarqués à bord du vol Air France, AF 463, en direction de l’aéroport Charles-de-Gaulle, à Paris. De la France, ils regagneront l’Inde ce jeudi 11 octobre. Il est prévu que ces ressortissants étrangers passent par Bali avant de fouler leur sol natal durant le week-end. Ils risquent d’être inquiétés à leur arrivée chez eux pour avoir quitté le Sri Lanka illégalement. Les huit infortunés avaient tenté de se rendre à l’île de La Réunion pour y réclamer asile en raison de leur précarité chez eux.
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