Elle a tenté de mettre fin à sa grossesse. Une habitante de D’Épinay, 28 ans, enceinte de six semaines, a avalé dix comprimés pour pouvoir avorter. Souffrant d’une hémorragie, elle a été admise à l’hôpital SSRN, à Pamplemousses.
Sangeeta (prénom modifié), mère de deux enfants âgés de trois et neuf ans, saignait aux parties intimes depuis plus de cinq jours. Le jeudi 5 mai, elle a été conduite à l’hôpital par ses proches où elle a été admise. Le lendemain, elle a subi une échographie. Le personnel soignant a alors constaté qu’elle est enceinte de six semaines. Le médecin lui a demandé de suivre des traitements vu qu’elle est enceinte, mais Sangeeta a catégoriquement refusé de se faire soigner.
Interrogée sur la cause de son refus, elle a expliqué qu’elle avait avalé dix comprimés abortifs pour mettre fin à sa grossesse. Son cas a été référé au poste de police de l’hôpital. L’époux de la jeune femme, âgé de 37 ans, a été interrogé dans le cadre de l’enquête. Il a nié le fait que sa femme ait pris des comprimés pour mettre fin à sa grossesse.
« Mo madam pas kone mem ki ete konprime zot pe mansione. Je l’ai rencontré à l’hôpital et elle m’a dit que le médecin a voulu lui donner une injection. Mais elle a refusé car elle a peur de la piqûre. Ainsi, selon les dires de ma femme, le personnel soignant lui aurait demandé si elle avait pris des comprimés d’un certain nom. Dans un moment de panique, mon épouse a dit qu’elle les a pris. Elle a bel et bien pris des comprimés car elle se sentait mal. Ce ne sont pas des pilules abortives mais du Panadol », a expliqué le père de famille au Défi Quotidien. Ce mécanicien explique que sa femme est traumatisée.
Sangeeta devra donner sa version complète à la police dès qu’elle se rétablira. Le dossier sera transféré au poste de police de Montagne-Longue pour les besoins de l’enquête.
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