Il est pratiquement révolu le temps où on utilisait du sel et du charbon pour son hygiène bucco-dentaire. Aujourd’hui, le dentifrice est devenu un produit indispensable dont la gamme ne cesse de s’élargir. La demande porte notamment sur du dentifrice blanchissant, thérapeutique ou à base de plantes.
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Les marques importées
Plus de 3 000 000 tubes de dentifrice sont vendus à Maurice annuellement. Le marché est dominé par les marques importées. La société GSK Consumer Healthcare, qui est le représentant des marques Sensodyne (introduite à Maurice à partir de 2012), Aquafresh (les années 80), et Paradontax (2013) occupe plus de 40 % des parts du marché. « Nous proposons un produit pour chaque segment du marché que ce soit du dentifrice qu’on utilise au quotidien, du dentifrice blanchissant, à base de plantes ou thérapeutique », indique Dayasingh Gulab, Country Manager de GSK Consumer Healthcare pour Maurice et les îles de l’océan Indien. Du côté de Pharmacie Nouvelle, on propose également plusieurs gammes pour la marque Signal, qui a été introduite à Maurice en 1986 : expert, Integral 8, soin fraîcheur, blancheur, basique et anti-caries en divers logements (75ml, 100ml, 120ml et 125ml). Leurs prix varient de Rs 30 à Rs 110. « Quels que soient les besoins, le consommateur trouve en rayon la solution qu’il lui faut pour les soins quotidiens de ses dents », préciseValérie Aliphon, Brand Activation Manager chez Pharmacie Nouvelle, qui indique au passage que l’entreprise a revu récemment les prix de la gamme basique à la baisse. Chez Topodom Distribution Ltd, on indique c’est vers fin 2015 qu’on a commencé à commercialiser à Maurice la marque Freshine (importée de la Chine). « Nous sommes toujours en phase d’introduction et nous comptons ajuster nos importations en fonction de la demande du consommateur», explique Sandra To Pow Wan, responsable du marketing chez Topodom Distribution.
Dentamax, la seule marque locale
Tous les dentifrices présents sur le marché sont importés à l’exception de Dentamax. « Nous fabriquons du dentifrice à Maurice depuis 1966 sous la franchise Blendax Werke (Ndlr : la compagnie allemande sera par la suite rachetée par Procter & Gamble), indique Aymeric Hermann Dookun, le ‘Chief Marketing Officer’ chez Deramann Group dont Mauritius Cosmetics en fait partie. Toutefois, en 2016, la compagnie a cessé la production du dentifrice Blendax pour produire sa propre marque Dentamax. « Nous avons misé sur une formule plus moderne qui répond aux standards internationaux », explique notre interlocuteur. Mauritius Cosmetics propose actuellement deux parfums pour adultes (menthe douce et menthe forte), disponibles en trois logements (50 ml, 100 ml, 125 ml) et deux parfums pour enfants : Dentamax Kids Tutti fruity et Dentamax Kids Fraise. Les deux produits sont en logement de 75 ml. La compagnie produit 200 000 tubes de dentifrice chaque mois. Elle envisage de proposer deux nouvelles gammes d’ici à fin 2016/début 2017, à savoir du dentifrice blanchissant et du dentifrice herbal.
Les acteurs du marché
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Les tendances du marché
Dans les grandes surfaces, on note que la vente des dentifrices fluctue en fonction des promotions. Les marques en promotion, indique-t-on, sont toujours privilégiées par l’acheteur. À savoir que les prix des pâtes de dentifrice chutent de 10 à 15 % quand ils sont en promotion, souligne-t-on dans les grandes surfaces. « Le marché du dentifrice est en constante expansion. Les produits sont de plus en plus spécialisés et les gammes s’élargissent d’année en année », constate Aymeric Hermann Dookun. Dayasingh Gulab note, pour sa part, que la clientèle bouge de plus en plus vers les dentifrices blanchissant, à base de plantes, thérapeutique et ‘sensitivity’. « Même si nous n’avons rien à envier aux marques importées, nous devons constamment nous battre pour nous imposer sur le marché car depuis un an et demi, nos concurrents sont en train de brader les prix. Or, nous ne pouvons nous permettre d’rabaisser nos prix car notre produit est fabriqué à partir d’équipements et de matières premières qui coûtent cher », souligne Aymeric Hermann Dookun.
Les prix pratiqués
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