Le pays connaît une augmentation du nombre de cas de dengue. Du 11 décembre au 5 février, le nombre de cas recensés est passé de 498 à 635, selon les dernières données au 8 février.
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Au 8 février, le pays comptait 408 cas actifs de dengue, contre 235 au 5 février dernier. Actuellement, 85 patients se trouvent en milieu hospitalier, que ce soit dans le service public et privé, tandis que les autres bénéficient d’un suivi médical par la Domiciliary Monitoring Unit (DMU). Quelque 40 à 60 cas sont enregistrés chaque jour, selon le Dr Kursheed Meethoo-Badulla, NCD Coordinator au ministère de la Santé. Les 96 cas répertoriés, le 6 février, sont issus de l’accumulation d’échantillons récoltés deux jours plus tôt, qui ont été comptabilisés à cette date et ne reflètent pas la situation sur le terrain au cours des dernières 24 heures, précise-t-elle. (Voir tableau).
Alors que de nombreux cas de dengue sont détectés chaque jour, le Dr Badulla estime que ce n’est pas une augmentation « exponentielle », car la moyenne de cas recensés tourne autour de 40. Cependant, elle reconnaît que le nombre de cas répertoriés par jour est « alarmant ». D’où son appel à la vigilance.
Suite aux campagnes de sensibilisation concernant la dengue, de plus en plus de personnes se font dépister si elles présentent des symptômes de la maladie, que ce soit dans le service public ou privé, dit-elle. Cette hausse s’explique également par le fort taux de moustiques dû aux effets du changement climatique, entre autres, fait remarquer le Dr Badulla.
Elle plaide ainsi pour un combat sans relâche contre les moustiques en prenant les mesures nécessaires pour prévenir leur prolifération. « Il est important de maintenir son environnement propre et de veiller à ce qu’il n’y ait pas d’accumulation d’eau ou de feuilles mortes. Même une soucoupe sous un pot de fleur ou un bouchon d’eau peut servir de gîtes larvaires pour les moustiques », dit-elle.
Les poubelles ainsi que les réservoirs d’eau devraient, eux aussi, être bien fermés afin que les moustiques ne puissent y entrer pour pondre leurs œufs. Le coordinateur des maladies non transmissibles lance ainsi un appel à la population pour qu’elle respecte les consignes et fasse le nécessaire afin de non seulement prévenir la prolifération des moustiques, mais aussi pour éviter de se faire piquer en utilisant des produits répulsifs.
Afin de lutter contre les moustiques, le ministère de la Santé a fait appel à divers ministères et départements afin de mobiliser suffisamment de ressources pour le défrichage des terrains, mais aussi pour les exercices de « fogging ».
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