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Dengue : la Santé retient son souffle pour les 30 prochains jours

Aucun nouveau cas a été recensé cette semaine.

Aucun nouveau cas de dengue n’a été recensé depuis le mardi 26 mars. Au niveau du ministère de la Santé, il serait toutefois trop tôt pour dire que l’épidémie est derrière nous. Un délai de 30 jours doit être observé avant que certaines mesures ne soient enlevées.

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Le dernier cas de dengue enregistré dans le pays remonte au mardi 26 mars. « Du 26 février au 29 mars, au total, 58 cas de dengue ont été enregistrés. Il est bon de faire ressortir que ces deux derniers jours, aucun cas de dengue n’a été recensé. Et à ce jour, nous n’avons plus aucun patient hospitalisé. Ceux qui l’étaient sont retournés chez eux et se portent bien », indique le Dr Vasantrao Gujadhur.

Le ministère de la Santé ne baisse pas la garde pour autant. Et pour cause ! Selon un haut cadre, il est trop tôt pour dire que l’épidémie est derrière nous. « C’est comme un feu qui couve et qui peut reprendre à tout moment. Raison pour laquelle il faut qu’aucun nouveau cas ne soit enregistré durant au moins 30 jours pour qu’on puisse enlever certaines mesures sur le terrain, telles que la fumigation ou la pulvérisation de larvicide. Mais là encore, la région concernée restera sous surveillance », explique notre interlocuteur. 

Sur le terrain, surtout à Vallée-des-Prêtres où le plus grand nombre de cas a été recensé, le ministère poursuit avec les Fever Surveys. Un exercice qui consiste à faire du porte-à-porte, à la recherche de personnes présentant les symptômes de la dengue. C’est le cas aussi pour les house-to-house checks, qui visent à vérifier si toutes les cours sont bien entretenues, s’il n’y a pas d’accumulation d’eau sur les toits des maisons et si les terrains en friche pouvant favoriser la prolifération des moustiques sont nettoyés, entre autres. Sans compter les exercices de fumigation à travers le pays. « Le problème avec ce moustique, c’est que lorsqu’une femelle infectée pond, le virus se transmet dans l’œuf et le virus peut se transmettre sur plusieurs générations. Sans compter que l’œuf infecté peut rester dans un endroit sec durant plusieurs mois. Une goutte d’eau suffit pour l’éclosion. Il ne serait donc pas étonnant que l’été prochain, on rencontre le même problème », poursuit notre interlocuteur. 

Le haut cadre du ministère de la Santé se veut toutefois rassurant. « Si, théoriquement, c’est possible, nous avons eu des cas, dans le passé, où la situation ne s’est pas répétée, comme à Triolet en 2014, à Vallée-Pitot en 2009 ou près du Champ-de-Mars en 2015. C’est parce que les mesures que nous prenons, de même que la stratégie adoptée, telle que recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé, sont efficaces », dit-il.

 

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