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Démission d’Ameenah Gurib-Fakim en 2018 : un ex-Senior Advisor du PMO a-t-il écrit une lettre anonyme au PM pour faire partir la Présidente ?

Les extraits de la lettre manuscrite.
  • Ces allégations sont  « fausses » et une déposition à la police prévue, soutient une source proche  du GM

Un rapport d’un expert en documents et écriture auprès de la Cour d’appel de Saint Denis, La Réunion, est en circulation en ce moment. Il indique que le brouillon d’une lettre anonyme, rédigée le 20 mars 2018 contre Ameenah Gurib-Fakim, qui a été contrainte de démissionner de la présidence de la République trois jours plus tard, contient d’étranges similitudes avec l’écriture d’un ex-« Senior Advisor » du Premier ministre. 

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En mars 2018, Ameenah Gurib-Fakim est forcée à la démission de la présidence de la République. Une lettre anonyme, envoyée au Premier ministre, Pravind Jugnauth, et transmise par ce dernier à l’Icac, aura été un des détonateurs de ce départ.  Dans les milieux proches du gouvernement, on avance que ces allégations sont « fausses» et une déposition est prévue à la police. 

Un peu plus de quatre ans après, un rapport détaillé de 21 pages, a été établi par Patrice Balletti, un expert français en documents et écriture (graphologue), attaché à la Cour d’appel de Saint Denis, à La Réunion. Selon lui, un brouillon de cette lettre ressemble, sans aucun doute possible, à l’écriture d’un ancien « Senior Advisor » du Premier ministre, en poste maintenant dans une corporation quasi-étatique. 

Pour établir son expertise, l’expert s’est vu présenter trois documents. Le premier est la correspondance anonyme de cinq pages. Celle-çi a été rédigée à l’ordinateur, mais des griffonnages et des corrections y ont été apportés ultérieurement avec un stylo à encre bleue. Le second document, non daté, est constitué de deux feuilles A4.  La première comporte 25 lignes d’écriture manuscrite et la seconde qui fait cinq lignes d’écriture manuscrite. 

Le troisième est un document officiel de format A4, daté du 4 février dernier, et portant deux lignes d’écriture et une signature manuscrites. 

Les trois documents ont fait, entre autres, l’objet d’examens à l’imagerie multispectrale, à la lumière blanche froide oblique, à l’infra-rouge oblique et à l’embossage, et de comparaisons approfondies par l’expert. Ce dernier souligne qu’ils « ne supportent aucune trace de fabrication de faux ». Ces trois documents, dont l’écriture manuscrite serait identique, n’ont donc pas été falsifiés ultérieurement, selon lui. 

Retrouvez l’intégralité de cet article dans l’édition du Défi Quotidien de ce vendredi 12 août.

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