Un trafic de Subutex entre la France et l'Ukraine, via la Pologne, portant sur plus de 200.000 cachets de ce substitut à l'héroïne pour un bénéfice de plus de 10 millions d'euros, a été démantelé, a indiqué mercredi la gendarmerie française.
L'opération conduite dans le sud de la France, en Pologne et en Ukraine, a permis l'interpellation de dix personnes, a précisé la gendarmerie, confirmant une information du quotidien régional La Provence.
L'enquête a permis d'identifier un réseau de Marseille (sud-est de la France) qui alimentait des trafiquants ukrainiens à raison de 7.000 à 10.000 cachets par mois. Mais les transactions elles-mêmes se déroulaient principalement en région parisienne.
Quatre des suspects ont été arrêtés en France, sur commission rogatoire d'un juge, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en octobre 2018 par le parquet de Paris, a-t-on appris de source judiciaire.
Ils ont été inculpés lundi pour "détention, transport, emploi, acquisition, offre ou cession et exportation de médicaments inscrits sur la liste des substances vénéneuses en bande organisée", "escroquerie au préjudice d'un organisme de protection sociale en bande organisée" et "association de malfaiteurs", puis placés en détention provisoire, a ajouté cette source.
AFP
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !