La pétition lancée le 7 novembre pour demander l’annulation du scrutin du 7 novembre et la tenue de nouvelles élections générales a atteint les 55000 signatures, lundi soir.
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Dans cette pétition, les signataires demandent à la Commission électorale d’organiser de nouvelles élections car celles de jeudi n’ont pas été organisées comme il le fallait. Ils font ressortir que plus de 6 000 électeurs n’étaient pas sur la liste électorale et, par conséquent, n’ont pu voter. Ils allèguent également qu’il y a eu d’autres irrégularités. Plus de transparence est demandée dans le processus d’organisation d’élections à Maurice et le souhait est émis pour que de nouvelles élections aient lieu le 7 février de l’année prochaine.
Un autre mouvement a démarré une action citoyenne pour les mêmes raisons. Dans un communiqué émis dimanche après-midi, ses organisateurs, Jean-Francois Leckning et Géraldine Hennequin-Joulia, affirment que plus d’un millier de personnes ont répondu présent à leur invitation pour « exprimer la frustration de n’avoir pas eu le droit de voter ».
Selon les organisateurs, cela a permis de démarrer le recensement des électeurs qui n’ont pu voter, de mieux comprendre les raisons pour lesquelles ils n’ont pu exercer leur droit, de sensibiliser les citoyens sur leurs obligations, dont celles de s’assurer auprès de la Commission électorale qu’ils figurent sur la liste des votants, et de constater à quel point les Mauriciens seraient capables de sortir de leur zone de confort un samedi pour prendre le temps de venir s’indigner.
Une deuxième étape est la mise en place d’une plateforme en ligne pour continuer à recenser ceux qui n’ont pu voter.
« Nous avons aujourd’hui de très sérieuses raisons de douter de la fiabilité du chiffre de 6 813 électeurs (0,72 %) émis par l’Electoral Supervisory Commission. Nous pensons que ce chiffre ne reflète pas la réalité. Il correspond sans doute au nombre de personnes qui ont pris le temps de se plaindre officiellement auprès de l’ESC dans les différents centres de votes le jour du scrutin. Il ne tient nullement compte du nombre incalculable d’électeurs qui ont quitté les centres de vote furieux et désespérés d’avoir été privés de leur droit le plus fondamental et qui ne savaient pas, par ailleurs, qu’une plainte officielle pouvait être déposée sur place », avancent les meneurs de ce mouvement.
« Dans un souci de transparence, il serait souhaitable que l’ESC explique aux Mauriciens comment elle est arrivée à ce chiffre de 6 813 électeurs. Il y va de sa crédibilité, de ses engagements et de ses responsabilités », soutiennent-ils.
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