Les autorités mauriciennes n’en ont pas fini avec Nandanee Soornack. Malgré le refus de la justice italienne de déporter la femme d’affaires vers Maurice, le Central Criminal Investigation Department (CCID) ne compte aucunement enlever le Red Notice émis contre celle-ci.
Publicité
Mardi, l’équipe de l’assistant commissaire de police Devanand Reekoye réclamera, via un représentant du Directeur des poursuites publiques, réitérera sa demande pour l’extension des mandats d’arrêt émis contre la femme d’affaires devant le tribunal de Port-Louis. Notamment pour trafic d’influence, blanchiment allégué dans l’affaire Dufry/Frydu, l’acquisition de la résidence de la famille Maingard de la Ville-es-Offrans à Floréal ainsi que pour complot présumé dans le cambriolage du bungalow de Navin Ramgoolam.
Aux Casernes centrales, l’on explique que cette décision se justifie par le fait que Nandanee Soornack pourrait éventuellement se rendre dans un pays avec lequel Maurice a signé un traité d’extradition. Ce serait mal connaître la patronne d’Airway Coffee qui s’est entourée d’une armada de conseils légaux pour ne pas être extradée.
En réclamant l’extradition de Nandanee Soornack auprès des autorités italiennes en 2015, L’hôtel du gouvernement estimait qu’un traité du XIVe siècle signé entre Londres et Rome alors que Maurice était dépendance britannique pouvait faire l’affaire. La Cour suprême italienne a, cependant, estimé au début du mois qu’il n’existe pas de traité entre Maurice et l’Italie.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !