Délit de fuite à Goodlands : un homme de 35 ans fauché sur un passage clouté

Jean Paul Jolicoeur, 35 ans, d’origine rodriguaise, est la 37e victime d’accident de la route depuis le début de l’année. Il se trouvait sur un passage clouté mercredi aux petites heures à Goodlands quand il a été victime d’un délit de fuite. Les images de la vidéo surveillance ont révélé la présence d’un van dans les parages.

Pour l’heure, les circonstances de l’accident demeurent inconnues. Il était  père d’une fillette de 14 ans et d’un fils de 9 ans. Il s’était rendu en compagnie d’un proche dans un casino de la localité vers 22 h 30. Mais ils se sont séparés une fois à l’intérieur de la maison de jeu. Il est venu par la suite revoir son compagnon pour lui demander d’aller déposer un ami. Ce dernier est parti, mais à son retour, il ne l’a pas revu. Il l’a recherché  en vain et a fini par croire qu’il était retourné chez lui.

Vers 1 h 15 du matin mercredi, la police de Goodlands a reçu un appel l’informant que le corps d’un homme avait été retrouvé sur la route principale, à Goodlands. Les policiers se sont rendus sur place et ont découvert Jean Paul Jolicoeur gisant inconscient non loin d’un passage clouté et portait des blessures. Transporté d’urgence à l’hôpital SSRN, à  Pamplemousses, il n’a pas survécu après deux heures.

La police soupçonne un cas de délit de fuite. Un ami de la victime qui l’aurait vu pour la dernière fois a été interrogé. « Nous avons bu quelques verres ensemble, puis il est parti », a-t-il expliqué aux policiers. Des éléments du Scene of Crime Office ont été mandés sur place. Des débris ont été prélevés. Des analyses sont en cours, afin de confirmer leur provenance. L’autopsie pratiquée par le Dr Maxwell Monvoisin, médecin légiste, a attribué la mort de la victime à de multiples blessures.

La CID de Goodlands a visionné une vidéo de surveillance et celle de la maison de jeu,  afin de voir les véhicules qui ont circulé sur cette voie publique peu avant l’accident. Un van avec des vitres teintées a été repéré et d’autres véhicules. Mais leurs plaques d’immatriculation n’étaient pas visibles.

Au domicile de la famille Jolicoeur, Jocelyne, son épouse, est inconsolable. Ce n’est qu’au matin du drame qu’elle a appris la tragique nouvelle. Cela fait de nombreuses années que la victime vit à Maurice. Il travaillait comme maçon. Ses funérailles sont prévues ce jeudi.