Délinquance en temps de confinement : vêtements emportés, étals saccagés

Cette période de confinement sanitaire n'a pas diminué l'appétit des voleurs. Il semble que, dans certains cas, il ait été même aiguisé. Leur cible : des commerces et marchés fermés. Certes, ils sont sous surveillance, mais, de par l'absence de fréquentation et leur superficie,  vulnérables. Une vendeuse de vêtements et sous-vêtements au marché de Flacq, en a fait les frais le mercredi 8 avril.

Ce marché, comme les autres du pays, est fermé et surveillé. Mais les malfrats ont dû profiter d'un moment d'inattention pour mettre la main sur les articles en question. Le  8 avril, l'habitante de Plaines-de-Gersigny,  à Flacq, a reçu un appel du vigile de service pour lui signaler qu'un vol avait eu lieu à son étal. Lorsqu’elle s’est rendue au marché, cette femme de 44 ans a remarqué que deux tôles avaient été enlevées de son point de vente. Après un inventaire, elle a constaté que 120 chemises, 80 shorts, 480 sous-vêtements, ainsi que 24 nuisettes, avaient été emportés. 

La police de Flacq a été alertée et une plainte a été consignée le même jour. La valeur du butin est estimée à Rs 87 800. Une enquête a été ouverte. 
Ce n'est hélas pas un phénomène isolé.  Un maraîcher, opérant au marché de la gare du nord, à Port-Louis, a fait circuler une vidéo sur les réseaux sociaux. La vidéo montre plusieurs étals vandalisés et de nombreux articles déplacés. L’auteur de la vidéo appelle les maraîchers à  une vigilance accrue et les exhorte à renforcer la sécurité aux abords de leurs étals.