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Défi Deal - Campagne #sheisheretostay - Femmes entrepreneures : le secret du succès

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Le 8 mars vient marquer la Journée internationale des femmes. L'occasion de mettre en lumière trois femmes entrepreneures choisies par Défi Deal dans le cadre de sa campagne en cours #sheisheretostay. Ces « superwomen» qui jonglent avec aisance entre vie personnelle et professionnelle reviennent sur le quotidien des femmes entrepreneures.


Alicia n'a pas rêvé de succès, mais a tout fait pour y parvenir.
Alicia n'a pas rêvé de succès, mais a tout fait pour y parvenir.

Alicia Lamusse,  coach de fitness : « La femme doit s’imposer là où elle veut réussir »

Elle se donne tous les moyens de réussir. Dans son quotidien, chaque minute compte. Alicia Lamusse, coach de fitness et directrice de la salle de fitness Le Studio, croque la vie à pleines dents.

Cette femme entrepreneure de 32 ans et maman de deux filles âgées de 4 ans et 14 mois a su croire dans ses projets. Cependant, elle avoue : « Pour être entrepreneur, il faut savoir s’oublier un peu. Je tente d’être suffisamment productive pendant les heures où je travaille pour pouvoir consacrer mes soirées et mes week-ends à mes enfants », indique Alicia Lamusse. Cette dernière confie d'ailleurs que tout est une question de priorité. Malgré le fait que le bien-être de ses enfants passe toujours avant le travail, il lui arrive parfois de déroger à ses propres règles pour répondre à un impératif professionnel urgent.  « Si je peux gérer vie de famille et projet d’entreprise, c’est aussi grâce à mon conjoint. Nous avons construit un réel duo qui permet de partager les responsabilités de manière équitable », ajoute-t-elle.

Cette équité, elle le vit également dans son métier. En effet, les coachs de fitness qui gèrent leur propre business ne courent pas les rues à Maurice. « Les femmes rayonnent et réussissent aussi bien que les hommes dans mon domaine. La femme doit s’imposer là où elle veut réussir », estime-t-elle. Pour Alicia Lamusse, son plus gros défi reste celui d'être maman et entrepreneure simultanément. Ce qui l'oblige parfois à s'imposer un rythme qui n’est pas facile à tenir. 

« Lorsque je veux voir mon projet aboutir, je me donne tous les moyens de réussir, au prix de beaucoup de sacrifices, je l’avoue. Il faut de la volonté », fait remarquer Alicia Lamusse qui souhaiterait que les femmes ne se posent plus de questions.  « Nous devons lutter pour nous imposer là où nous avons choisi. Ce qui rassemble les femmes d'aujourd'hui, c'est leur volonté de mener de front leur vie professionnelle, leur vie affective et familiale. Rares sont celles qui sont prêtes à renoncer à un emploi pour avoir des enfants », fait-elle ressortir.  Elle souligne n'avoir jamais rêvé de succès, mais elle a travaillé dur pour l’obtenir. « Si votre plan échoue, changez de plan, mais jamais d’objectif », conclut-elle.

 


 Sandiana Chomroo Hurloll, 26 ans, est gérante de la boutique de vêtements L'Apprêt midi.
 Sandiana Chomroo Hurloll, 26 ans, est gérante de la boutique de vêtements L'Apprêt midi.

Sandiana Chomroo Hurloll,  gérante de la boutique L'Apprêt midi : « Pour réussir, il faut aussi apprendre à s’arrêter »

Sandiana Chomroo Hurloll, 26 ans, est gérante de la boutique L'Apprêt midi, une marque de prêt-à-porter féminin située au Caudan Waterfront. Mariée et entrepreneure depuis cinq ans, elle est issue d'une famille de chefs d’entreprise. « Pour moi, il était presque inévitable que je marche dans leurs pas », fait-elle ressortir.  

Pendant sa dernière année d'études, la jeune femme se lance et ouvre une boutique de décoration. Malheureusement, le succès n’a pas été au rendez-vous. Peu après, sa maman lui trouve un espace à côté de sa boutique au Caudan Waterfront et lui propose de se lancer à nouveau dans l’aventure. 

« J'étais sceptique, mais j'ai quand même tenté ma chance, cette fois-ci avec une réelle passion à partager, celle du prêt-à-porter », indique Sandiana Chomroo Hurloll. Au fil du temps, elle prend conscience  que le rythme de vie n’est pas facile. « Parfois, je rentre à la maison avec beaucoup d'idées créatives ou alors des doutes accumulés au travail. D'ailleurs, j’ai été déjà confrontée à un burn out », avoue-t-elle. Pour trouver une balance, elle essaye de garder une routine stable, d’évacuer son stress en faisant du sport et surtout s'obliger à décrocher les dimanches. « Nous vivons à un rythme tellement effréné que nous prenons à peine le temps de savourer notre repas. Je pense que la santé physique et mentale est primordiale. Pour réussir, il faut aussi apprendre à s'arrêter et profiter des petits moments en famille », ajoute-t-elle. 

Notre interlocutrice estime que les femmes entrepreneures ambitieuses ont tout pour réussir : « Elles n'ont plus peur de montrer de quoi elles sont capables. La famille et les époux jouent alors un grand rôle, car c’est avec leur soutien qu’elles peuvent faire beaucoup de choses ».

 


Sarah est bien décidée à se lancer pleinement dans cette nouvelle aventure entrepreneuriale.
Sarah est bien décidée à se lancer pleinement dans cette nouvelle aventure entrepreneuriale.

Sarah Al Janabi, directrice de Léa Café : « Toutes les femmes doivent pouvoir se lancer dans l’inconnu »

Elle allie études et gestion d'entreprise. À 23 ans, Sarah Al Janabi est la directrice de Léa Café et auteure de deux livres de poésie et de prose. Détentrice d'un Bachelor of Commerce entrepreneuriat et marketing, elle poursuit ses études en MSc en psychologie, tout en dirigeant l'entreprise familiale, le Léa Café.

C'est sa mère qui a créé Arabia Gourmet Café, aujourd'hui Lea Café, en 2015. Dès qu'elle a été en âge de travailler, Sarah Al Janabi a commencé à mettre la main à la pâte.  « J’ai commencé par le bas de l’échelle et aujourd’hui j’occupe des rôles plus importants, comme la partie administrative, le marketing et la stratégie », relate-t-elle. Lorsqu'elle a terminé ses études, sa mère lui a légué l'affaire familiale en novembre dernier. Bien décidée à se lancer pleinement dans cette nouvelle aventure, la jeune femme a rénové le café. Elle a ensuite élaboré un menu inédit et a choisi une nouvelle ambiance pour cette marque qui lui tenait tant à cœur. 

« Quand on est entrepreneur, les priorités sont importantes. J'admets que ce n'est pas facile. Il y a beaucoup de sacrifices à faire, comme mettre une croix sur sa vie sociale, ses petits plaisirs personnels et parfois même sa tranquillité d'esprit. Être entrepreneur, c'est travailler 24/7 et résoudre constamment les problèmes », confie-t-elle. Aujourd'hui, elle attribue une grande partie de son développement personnel à cette entreprise qui l'a vu grandir et qu'elle souhaite voir se développer. « Chaque jour est un challenge, mais sans ces défis, je ne serai pas là. À l'avenir, j'espère apporter quelque chose de valable à la société via mon travail », indique celle pour qui la discipline et le respect des autres sont les maîtres-mots. « Gérer une équipe reste la partie la plus difficile. Néanmoins, je suis convaincue que toutes les femmes doivent pouvoir se lancer dans l'inconnu et choisir une voie remplie de défis », dit-elle en guise de conclusion.

Défi Deal valorise la femme mauricienne

Nous avons tous une histoire à raconter, un parcours auquel d'autres peuvent s'identifier.  Ainsi, dans le cadre de la Journée internationale des femmes célébrée le 8 mars, la plateforme de réservation en ligne Défi Deal a lancé la campagne #sheisheretostay. Quatre femmes ont été sélectionnées comme ambassadrices de cette campagne. Elles détaillent leur parcours et leur quotidien d'entrepreneure, de maman et de femme.

Des histoires inspirantes qui sont partagées sur les plateformes du Défi Deal sur Facebook et Instagram jusqu’au 8 mars. Le cinquième visage de la campagne sera choisi par le public à travers des votes en ligne. Son nom sera annoncé le 8 mars. Elle rejoindra les quatre autres femmes invitées à participer à la campagne #sheisheretostay, soutenue par le maquilleur Cédric Lanappe.

Cédric Lanappe
Cédric Lanappe

 

 

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