Découvrez les portables et armes saisis dans nos prisons depuis 2014

Les images sont impressionnantes. Des téléphones cellulaires de même que des armes communément appelées « pik demon » sont exposés à même le sol à l’Ecole de formation de la prison de Beau-Bassin, ce jeudi matin 31 janvier. Ce sont des objets qui ont été saisis depuis 2014 lors des fouilles sur des détenus et des patrouilles effectuées aux alentours des prisons à Maurice. 

Parmi les objets saisis : des téléphones cellulaires, des armes tranchantes, mais aussi toute une panoplie d'outils fabriqués par des prisonniers, à l'instar d’une brosse à dents, dotée d'une lame à l'extrémité.
 
537 téléphones cellulaires ont été saisis à la prison de Petit-Verger ; 250 à la prison de Melrose ; 412 à la prison de Richelieu ; 436 à la prison de Grande-Rivière-Nord-Ouest ; 62 à la New Wing de la prison de Beau-Bassin ; 6 à la prison de Phoenix ; 51 à la prison des femmes ; 2 au Correctional Youth Centre (fille et garçon). 36 «smart watchs» ont été aussi saisis.  

Le nombre de portables saisis dans nos prisons depuis 2014 est comme suit :  

2014    : 545

2015    : 528

2016     : 424

2017     : 335

2018     : 301

2019 (janvier)    28

TOTAL    2 161

Le commissaire des prisons, Vinod Appadoo, lors de son discours, a expliqué que des officiers de la brigade antidrogue ont pris possession d'une partie des portables qui ont été retrouvés sur des «high profile detainees» aux fins d'enquête. Des actions seront initiées afin de détruire les objets saisis, affirme-t-il.

« Suite aux logistiques mises en place, à savoir des fouilles régulières et autres patrouilles avant l'ouverture des portes des cellules, nous découvrons de moins en moins de portables [en milieu carcéral] », a souligné Vinod Appadoo.

Vinod Appadoo a précisé que tout détenu retrouvé en possession d'un téléphone est passible d'une peine allant jusqu'à cinq ans de prison et d'une amende maximale de Rs 50 000.