Décompte des voix le jour des élections : Rezistans ek Alternativ soulève trois préoccupations majeures

Rezistans ek Alternativ (ReA) a exprimé trois préoccupations majeures concernant la proposition d’effectuer le décompte des voix le jour même des prochaines élections générales. Le parti de gauche a partagé ses réserves avec le commissaire électoral, Irfan Rahman, lors d’une réunion tenue ce matin.

Ashok Subron, porte-parole de ReA, a recherché des informations concernant l’équipe de fonctionnaires qui sera en poste le jour du vote. Il a été informé qu’une seule équipe serait mobilisée. Selon Ashok Subron, compte tenu de l’engagement syndical de ReA, la dimension humaine représente un enjeu si le décompte est réalisé le jour des élections. Il a rappelé que, lors des dernières élections villageoises, le décompte à Chemin Grenier s’était prolongé jusqu’aux premières heures de la matinée suivante. 

La deuxième préoccupation soulevée par ReA concerne la suggestion que le décompte se déroule dans les divers bureaux de vote plutôt que dans un centre centralisé par circonscription. Cela permettrait de connaître la tendance des votes par région. Ashok Subron reconnaît que, bien qu’il n’y ait fondamentalement aucun problème à ce que cela soit public, il y a un risque de « victimisation et de marginalisation ». 

Enfin, si le décompte des voix se tient le jour même des élections, des rassemblements (défilés) auront lieu le soir après l’annonce des résultats, avec des risques de "dérapages". Pour toutes ces raisons, le parti de gauche suggère que des débats nationaux soient organisés sur cette question et que le décompte des voix le jour des élections soit envisagé pour les prochaines législatives, mais pas pour le scrutin prévu cette année.