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Déclaration ethnique : un procès qui fera date

Rezistans ek Alternativ Rezistans ek Alternativ conteste l'obligation de déclarer son appartenance ethnique aux élections générales.

Les grandes manœuvres ont été mises en place en vue d’écouter la plainte constitutionnelle de Rezistans ek Alternativ (ReA) le vendredi 17 mai 2019. Ce mouvement politique conteste l'obligation faite à tout candidat aux élections générales de décliner leur appartenance ethnique. Un panel de cinq membres de la hiérarchie de la Cour suprême a été constitué vendredi.

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Le panel est composé du chef juge Eddy Balancy, du Senior Puisne Judge, Asraf Caunhye, et des juges Nirmala Devat, David Chan Kan Cheong et Gaitree Jugessur-Manna. De l’avis du chef juge, cette affaire fera date et s’annonce comme un « landmark case ». L’affaire a été appelée vendredi en vue de mettre à jour les derniers préparatifs pour les débats du 17 mai 2019.

D’emblée, le chef juge a invité le Commissaire électoral et l’Electoral Supervisory Commission (ESC) à se joindre aux débats dans cette affaire. Le numéro un de la Cour suprême a justifié sa démarche par le fait que « ces deux instances connaissent mieux le terrain».

Par ailleurs, le chef juge fera savoir le mercredi 15 mai s'il se retirera ou pas du panel qui doit examiner la plainte de ReA. Cela, à la suite d’une motion présentée par Me Prameeta Devi Goordyal-Chittoo. Celle-ci a demandé au chef juge de se récuser dans l’affaire du fait qu’il a présidé, par le passé, une affaire présentant des faits similaires, soit l'affaire Devianand Narrain. La représentante de l’État dit avoir fondé sa motion sur une perception de « parti pris ».

 

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