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Décision de la cour : Sada Curpen ne pourra voir sa mère en France

La cour intermédiaire a rejeté la demande de Sada Curpen. Celui voulait se rendre en France pour voir sa mère souffrante et son fils.

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Sada Curpen avait par le biais de Me Gavin Glover, Senior Counsel, présenté une motion pour que la cour lève temporairement l’interdiction de voyager qui pèse sur lui.

La magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing a rejeté la requête. Elle a motivé sa décision par les accusations « graves » qui pèsent sur le prévenu en marge d’un procès devant la cour intermédiaire et qui sera pris sur le fond le 7 juillet.

Dans son verdict, la magistrate a statué que Sada Curpen jouit aussi d’un passeport français et que la police n’aura plus aucun contrôle sur lui à l’étranger. La cour a également fait ressortir que Sada Curpen n’a soumis aucun justificatif attestant la nécessité absolue de voyager.

Le 5 avril 2017, la motion de Sada Curpen pour quitter le pays avait été débattue. La police avait soutenu qu’elle craignait que Sada Curpen ne prenne la fuite. Ce dernier fait face à une interdiction de voyager en raison d’un procès logé contre lui pour blanchiment.

Acquitté en janvier 2017 dans l’affaire Denis Fine, un Mauricien abattu d’une balle dans la tête en 2010, Sada Curpen s’est retrouvé deux mois après son acquittement face à un nouveau procès.

Le 13 mars 2017, le Directeur des poursuites publiques (DPP) a intenté un nouveau procès contre lui. Deux accusations formelles de blanchiment d’argent ont été retenues contre Sada Curpen pour des faits datant de mars 2010.

La police a obtenu une interdiction de voyager contre Sada Curpen jusqu’à la conclusion du procès. L’accusé a demandé à la magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing de lever temporairement cette interdiction de voyager. Il voulait quitter le pays pour se rendre en France du 5 au 27 avril.

Dans ce nouveau procès, Sada Curpen est accusé d’avoir été en possession de plusieurs sommes d’argent soupçonnées de provenir d’un délit. Il avait 28 800 euros et Rs 43 550 sur lui lorsqu’il a été interpellé, le 7 mars 2010, à l’aéroport de Plaisance. La police lui reproche aussi d’avoir détenu Rs 285 000, le 9 mars 2010, en sa résidence de Terre-Rouge.

 

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