Au cimetière de Bois Marchand, les fosses sont déjà creusées. Elles sont prêtes à accueillir les prochaines victimes de la Covid-19. Ces lieux qui trouvent rapidement locataires sont une véritable source d’inquiétude.
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Les habitants de cette localité déplorent qu’il n’y ait qu’un barrage qui sépare ces fosses de la chapelle Notre-Dame de Bois Marchand où ils vont prier chaque jour. De plus, leurs maisons sont à côté. Quelles sont les craintes ? Pourquoi le cimetière de Bois Marchand et pas un autre ? Quelle est la prise en charge depuis le décès des patients atteints de la Covid-19 à l’hôpital ENT jusqu’au cimetière ? Quid des risques de contamination liées à l’inhumation des victimes du coronavirus ? Le point dans cet article.
Jeudi 8 septembre, direction Bois Marchand, à Terre-Rouge. Au cœur de cette cité touchée par la pauvreté, des enfants avec le nez coulant jouent pieds nus dans la terre. Tandis que les plus grands vaquent à leurs occupations quotidiennes.
Dès notre arrivée, les langues se délient par rapport aux inhumations des décès liés au coronavirus dans le cimetière de Bois Marchand qui se trouve en face de leurs maisons. Nous voyons aussi des petits curieux qui, à travers les trous du mur du cimetière, épient les mouvements ainsi que les faits et gestes des « petits bonhommes en blanc » qui, quotidiennement et à n’importe quelle heure de la journée, viennent mettre les cercueils des victimes du coronavirus sous terre.
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