Ya-t-il eu maldonne ? C’est ce que se demande Damien Rédard, 23 ans, habitant Roches-Brunes. Il veut connaître la vérité sur la mort de son frère aîné Fabrice. Le 7 mars 2017, celui-ci avait été emmené par la police à l’hôpital psychiatrique.
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« Fabrice a été admis à l’hôpital Brown-Séquard après que la police est venue le chercher à la maison. Les policiers l’ont emmené directement à l’hôpital. Il y est arrivé à 9 h 45. Mon père l’a accompagné. Vers 16 h 30, j’ai reçu un appel m’annonçant que mon frère était décédé. Il n’avait que 27 ans. Je ne suis pas satisfait des explications qu’on nous a fournies », explique Damien.
Officiellement, Fabrice Rédard serait mort d’un oedème cérébral. Sauf que le rapport d’autopsie n’est pas encore disponible. « On m’a dit que le rapport serait prêt dans un mois. Deux mois se sont écoulés et la famille ne l’a toujours pas reçu », fustige-t-il. « Quand nous avons tenté d’en savoir plus, on nous a répondu que nous n’avions pas le droit de le savoir, vu que c’est un police case. La famille souhaite connaître la vérité sur cette affaire… »
Selon Damien Rédard, La dernière fois qu’il a vu son frère, à la maison, celui-ci était en bonne santé. « Je l’ai vu fermer son armoire, ramasser ses affaires », souligne Damien. « Des agents de sécurité m’ont confié l’avoir vu marcher vers 15 heures. Selon eux, il paraissait bien. Un employé de l’hôpital Brown-Séquard m’a confié que le décès de mon frère lui paraissait ‘bizarre’, mais il n’a pas voulu nous en dire plus. »
La police serait intervenue à la suite d’une plainte logée par un voisin, selon Damien. « Il a appelé la police parce que mon frère était ivre et qu’il faisait du boucan. Les policiers sont arrivés, ont frappé à la porte et sont entrés. Ils sont repartis en emmenant mon frère. »
Damien insiste que son frère, chômeur, ne buvait pas souvent. « Mais quand il était ivre, il faisait du vacarme », concède-t-il. « Ce qui ne manquait pas de causer des problèmes avec ce voisin. »
Sollicité pour un commentaire, l’inspecteur Shiva Coothen, du service de communication de la police, indique qu’une enquête a été ouverte. Après l’autopsie, d’autres tests approfondis ont été réclamés par la police au Forensic Scientific Laboratory (FSL). Cet organisme ne tombe pas sous la tutelle du commissaire de police, mais sous celle du Bureau du Premier ministre. Le FSL devra adresser son rapport au commissaire de police.
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