Ils allèguent qu’il y a eu négligence médicale et que c’est pour cette raison que leur fils de quatre ans, victime d’un accident, est décédé à l’hôpital. Le ministère de la Santé promet d’initier une enquête.
On se souviendra de cette horrible nouvelle. Le 4 avril 2018, la famille Bundhooa était loin d’imaginer ce qui allait se passer. Quelques secondes d’inattention a suffi pour que le petit Aarav soit percuté par une voiture. Alertée par sa fille, Sounayna Bundhooa se précipite sur le chemin. Son fils avait été heurté par la voiture d’un voisin. Aucune blessure sanglante n’est visible au moment de l’accident. La maman saisit son fils et l’emmène aussitôt à l’hôpital de Flacq.
À l’hôpital, les infirmiers s’occupent de l’enfant et lui administre un sérum. Il subit également une radiographie. Le docteur examine le film X-ray, et rassure la maman qu’elle n’avait pas à s’inquiéter, car son fils n’avait aucune fracture et qu’il s’en remettrait. Croyant que le cas n’était pas grave, les infirmiers décident de garder l’enfant en observation. Pendant les heures qui ont suivi, la maman retourne à son domicile pour prendre des vêtements pour le petit. Elle est alors rappelée d’urgence par son mari qui lui explique que le petit Aarav va être transféré aux soins intensifs. Quand elle arrive à l’hôpital, ce dernier avait déjà rendu l’âme.
Un rapport médical indique qu’Aarav est décédé le 4 avril à 18h10. Le garçon avait de multiples fractures aux côtes et des blessures au foie et aux reins. Révoltée par cette explication, qui diffère complètement de celle que lui avait donné le médecin en examinant le résultat de la radiographie, la mère a écrit (par lettre recommandée) au ministère de la Santé, espérant avoir un retour rapide pour lui expliquer pourquoi les fractures et les blessures n’ont pas été décelées par le médecin.
« Mo bien sagrin mone perdi mo Aarav, mais mo envi dimoune koner pou ki dimé sa pa arive person », s’indigne Sounayna.
À l’antenne de Radio Plus, l’attaché de presse du ministère de la Santé a expliqué qu’une enquête sera initiée par apport à la plainte de Sounayna. « Un rapport a été réclamé pour mieux comprendre le problème », assure l’attaché de presse. « Il faut changer ce système, pour qu’un tel drame n’arrive pas à un autre enfant», indique la mère abattue par le chagrin.
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