Décès de Marie Jean Ives Pierre : «C’est un accident très louche», dit sa nièce

Les circonstances entourant le décès de Marie Jean Ives Pierre Leveque demeurent toujours floues pour ses proches. Et pour cause, cet homme de 68 ans a été retrouvé sous un « flyover » de Verdun par un mystérieux individu. La police mène l’enquête pour faire la lumière sur toute cette affaire.

Depuis son accident survenu le 19 juillet 2021, Marie Jean Ives Pierre Leveque est demeuré aux soins intensifs, à l’hôpital de Victoria, Candos, où il a rendu l’âme le samedi 14 août 2021. Depuis, ses proches parlent de nombreuses zones d’ombre, parmi sa nièce Nathalie. Cette dernière déclare : « C’est un accident très louche ».

Quelques heures avant ce drame, Jean Ives était parti à la rencontre de ses amis, à Clarette, dans la région de Sébastopol, où il vivait il y a neuf mois de cela avant d’emménager à Camp-Levieux. L’accident a eu lieu aux alentours de 21 h 30, sur la route principale de Verdun, près d’un « flyover » en direction de Rose-Hill. Il aurait fait une sortie de route, à bord de sa motocyclette, avant de heurter un garde-fou par-dessus lequel il a été projeté. Tel est le premier constat dressé par la police. Mandé sur les lieux, le personnel du SAMU a conduit la victime à l’hôpital Dr. A.G. Jeetoo, à Port-Louis, où il a été admis durant environ une semaine. Plus de trois semaines après, il a poussé son dernier souffle.

L’autopsie pratiquée par le médecin légiste Prem Chamane a attribué son décès à une septicémie.

Un mystérieux individu près du corps

La famille du défunt indique qu’elle s’attendait à ce triste évènement, selon Nathalie : « Nous nous sommes préparées, car son médecin soignant nous avait prévenus que son espérance de vie était minime dû aux fractures de sa colonne vertébrale ». Néanmoins, la nouvelle est difficile à digérer, d’autant plus que la famille cherche désespérément la vérité, confirme pour sa part, le beau-frère de la victime. Il explique : « La motocyclette de Jean Ives Pierre n’a aucune éraflure. Seuls l’indicateur de vitesse, ainsi que les deux rétroviseurs ont été endommagés. Si une motocyclette heurte un garde-fou et que le motocycliste est projeté par-dessus, il doit avoir des traces d’impact sur les roues de devant, mais tel n’est pas le cas ».

De son côté, Nathalie déplore le manque d’informations de la police de Saint-Pierre sur l’accident : « On ne nous a pas révélé ni les résultats sanguins pour l’alcootest qui a été effectué le jour du drame ni les circonstances entourant ce dernier. On nous a seulement dit que la police inn truv li emba flyover. Li ti tomber et inn ramass li lor chemin ». 

Mais, le plus étrange reste à venir. En effet, « c’est un individu qui a repéré Jean Ives Pierre sous le flyover quelques minutes après l’accident. Et c’est lui encore qui a alerté un ami du défunt. Quand nous avons demandé à cet ami, l’identité de cet homme, il a refusé de le faire. Il y a beaucoup de zones d’ombre dans cette affaire », déclarent les proches de la victime.

Au niveau de l’enquête policière, la seconde épouse de Marie Jean Ives Pierre Leveque a été interrogée. Elle a été, notamment, questionnée sur les fréquentations de son époux et si elle savait si ce dernier avait des ennemis. Ce à quoi, elle a répondu par la négative.