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Décès de Lee Ann Palmarozza: le Sud-Africain Peter Wayne Roberts acquitté

Poursuivi devant la cour d’assises pour le meurtre de sa compagne Lee Ann Palmarozza, le Sud-Africain Peter Wayne Roberts a été acquitté par le jury à une majorité de 7 contre 2 mardi après-midi 12 avril.

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Lee Ann Palmarozza, une Sud-Africaine de 35 ans, a été retrouvée morte dans une piscine le 29 décembre 2014 à Anahita Resorts, Beau-Champ. À l’ouverture de son procès aux Assises devant le juge Benjamin Marie-Joseph, Peter Wayne Roberts avait plaidé non coupable. L’avocat de Peter Wayne Roberts, Me Gavin Glover (Senior Counsel) a évoqué dans sa plaidoirie que la mort de Lee Ann Palmarozza est un « accidental drowning turned on its head to look like a homicide ». Selon l’avocat, il n’y a « aucune preuve directe » qui incrimine son client. Me Gavin Glover a avancé que la poursuite n’a pu établir les éléments de l’accusation retenue contre son client ; abordant plusieurs failles dans le dossier de la poursuite : « Cette affaire, telle que présentée par la poursuite, est caractérisée par des failles et des incohérences. » L’une des failles soulevées est que l’analyse ADN sur le corps de Lee Ann Palmarozza n’a pas révélé de traces d’ADN masculin. Selon Me Gavin Glover, cela vient réfuter le scénario d’une agression, car si le prévenu avait étranglé de ses mains nues la victime, son ADN se retrouverait sur le cadavre. Le représentant de la poursuite, Me Mehdi Manrakhan, a fait lui ressortir, lors de son réquisitoire, que Peter Wayne Roberte est la dernière personne à avoir été vue en compagnie de la jeune femme : « Le seule conclusion possible c’est que Peter Wayne Roberts a bel et bien tué Lee Ann Palmarozza. » Selon Me Mehdi Manrakhan, la jeune femme « a été étranglée et a eu sa tête plongée dans la piscine. Elle était vulnérable et n’a pu se défendre face à son agresseur ». Il a expliqué que les preuves circonstancielles présentées lors du procès démontrent que le meurtrier n’est autre que Peter Wayne Roberts. Me Mehdi Manrakhan a fait référence au comportement « suspect » du Sud-Africain la nuit du drame. Selon lui, « tout porte à croire qu’il a quelque à voir dans la mort de sa compagne ». Le jury, à une majorité de 7 contre 2, a prononcé mardi après-midi 12 avril un verdict d’acquittement en faveur de Peter Wayne Roberts. Me Gavin Glover, dans une déclaration aux journalistes, a affirmé que cela a été un « très long procès » et que nous avons un « système judiciaire exemplaire ». Et d’ajouter que son client, encore sous le coup de l’émotion, ne fera aucune déclaration à ce stade. Déposition de Peter Wayne Roberts Quatre dépositions, que le prévenu avait données aux enquêteurs alors qu’il était entendu en tant que témoin, ont été lues et produites en cour. Peter Wayne Roberts souligne que la victime l’avait rejoint à Anahita le 28 décembre 2014. Il s’y trouvait, lui, depuis le 23 décembre 2014 afin de célébrer les fêtes de fin d’année. Il devait quitter le pays le 11 janvier 2015. Selon le prévenu, la jeune femme montrait des signes d’anxiété et de déprime. Peter Wayne Roberts est d’avis que sa petite amie avait bu une quantité considérable d’antidépresseurs. C’est ce qui aurait provoqué sa mort.

Disputes fréquentes

Peter Wayne Roberts avance que Lee Ann Palmarozza lui reprochait de ne pas prendre soin d’elle et se disputait fréquemment avec lui depuis son arrivée à Maurice. Selon le Sud-Africain, la victime se comportait toujours ainsi quand elle était sous l’influence de l’alcool. Il a déclaré que le jour fatidique, ils avaient consommé des boissons alcoolisées au bar. À un certain moment, il est parti se doucher. À son retour, Lee Ann Palmarozza n’était plus là. Il a dit l’avoir cherchée partout, mais en vain. C’est en longeant la piscine qu’il devait découvrir le corps de la jeune femme à la surface de l’eau. Il a affirmé lui avoir prodigué les premiers soins, mais c’était peine perdue. Lee Ann Palmarozza avait déjà rendu l’âme.

Me Mehdi Manrakhan : « Nous respectons le verdict »

« Nous respectons le verdict de la Cour », a déclaré le représentant de la poursuite Me Mehdi Manrakhan à Radio Plus. Me Mehdi Manrakhan affirme que la poursuite était en présence des éléments et des pièces à conviction dans cette affaire et que c’était le devoir de la poursuite de les apporter devant un jury en Cour. « À chacun son rôle. Notre rôle n’était pas de juger Peter Wayne Roberts. Le jury a estimé que les éléments et les pièces à conviction n’étaient pas suffisants pour le trouver coupable. Nous respectons le verdict », a dit Me Mehdi Manrakhan sur Radio Plus.

Kursley Thanay et Ledweena Ramasawmy-Mohun

  • defimoteur

     

 

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