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Décès de la magistrate Biefun-Doorga : «Okenn milyar pa pou kapav retourn sa de zanfan-la zot mama»

Rajsingh Doorga, le beau-frère de la défunte. La défunte laisse derrière elle deux enfants.
  • Ses deux fils sont actuellement chez leur grand-mère

Ils ont 11 ans et 13 ans. Ayant perdu leur père alors qu’ils étaient très jeunes, ils sont aujourd’hui tragiquement privés de leur mère. Cette dernière, la magistrate Varsha Biefun Doorga, âgée de 43 ans, est décédée tragiquement dans la nuit de mardi à mercredi de complications liées à une intervention chirurgicale. Si la police et le Medical Council ont ouvert une enquête, après que sa mère a porté plainte pour négligence médicale, « okenn milyar pa pou kapav retourn sa de zanfan-la zot mama », dit Rajsingh Doorga, leur oncle paternel.

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Depuis la disparition subite de leur mère, les deux enfants sont chez leur grand-mère maternelle, une retraitée. Rajsingh confie que la famille prendra soin des enfants, tout en concédant que rien ne pourra remplacer leur mère. « L’aîné est élève au secondaire et le benjamin est en primaire. Ils sont très intelligents », souligne-t-il. 

D’ailleurs, Varsha Biefun Doorga visait l’excellence pour ses enfants, confient ses proches. « Li pa ti pe aksepte 98/100, ti bizin 100/100 lerla li satisfe. » Perfectionniste, elle rêvait du meilleur pour ses deux enfants. Elle espérait que l’aîné entamerait une carrière dans l’ingénierie. « Ledikasion so bann zanfan avek bienet so mama ti so priorite absolu », affirme un proche.

Rajsingh raconte que Varsha Biefun Doorga, devenue veuve il y a environ quatre années, suivant le décès de Dhirajsingh Doorga, avec qui elle avait été mariée pendant 15 années, s’est toujours assurée du bien-être et du confort de ses enfants. Ils ont toujours eu la chance de mener une vie princière, ajoute-t-il. « Même après le décès de leur père, Varsha s’assurait d’être une mère sans reproche. » 

Il se dit conscient qu’il ne pourra remplacer les parents de ses deux neveux, mais il affirme être prêt à prendre la responsabilité de les élever. « Zot nani osi res pre. Mwa mo pre pou get zot, zot abitie ale vini kot nani », indique-t-il, tout en espérant qu’ils pourront surmonter cette douloureuse épreuve de la vie, et que leurs études ne seront pas affectées. 

C’est quelques jours après avoir subi une liposuccion que la magistrate Varsha BiefunDoorga s’est plainte de douleurs. Elle a été transportée d’urgence à la clinique où elle avait été opérée, mais il était déjà trop tard. L’autopsie pratiquée a attribué son décès à une septicémie. 

Le décès de la magistrate Varsha Biefun Doorga a affligé ses proches, mais aussi ses collègues dans le milieu judiciaire. Ils étaient nombreux à avoir fait le déplacement à ses funérailles, le jeudi 25 juillet, à Goodlands.

Par la suite, sa mère, Nalini, a porté plainte à la police, dénonçant le chirurgien esthétique qui a pratiqué l’intervention sur sa fille. Elle a réclamé une enquête sur les circonstances du décès de sa fille. Selon elle, Varsha Biefun-Doorga jouissait d’une bonne santé, avant son intervention chirurgicale au sein d’une clinique privée.

Son frère : « Bizin ena lazistis pou mo ser »

Il est rentré à Maurice en quatrième vitesse pour soutenir sa famille et assister aux funérailles de sa sœur. Le frère de la magistrate Varsha Biefun Doorga dit être un homme meurtri. « Monn gagn sok, nepli kone ki pou fer », lâche-t-il. 

Il dit placer sa confiance dans les enquêtes ouvertes par la police et le Medical Council. « Mo ena full konfians dan lazistis morisienn. Mo espere ki lapolis, zidisier ek Medical Council fer travay ki bizin. Si trouve ki ena neglizans medikal, bizin ena lazistis pou mo ser », déclare le frère, très révolté. 
La dernière fois qu’il a rencontré sa sœur, c’était en mars dernier, lors des célébrations de la fête Maha Shivratree. « Mo ser ti pe bien okip so bann zanfan. Li ti osi pe okip nou mama. Nou ti an kontak souvan », raconte son frère, qui compte 28 ans de carrière dans le milieu médical. « Kan ariv sa ou fami, mem ou ena enn karyer 100 tan, nanye pa prepar ou pou enn zafer koumsa », confie-t-il.

 

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