Décès de Brigitte Bardot : des mauriciens se souviennent de l’icône du cinéma français

Huguette Cupidon : « Le premier mot qui me vient est la beauté »

Fidèle admiratrice de la star, Huguette Cupidon a exprimé sa profonde tristesse à l’annonce du décès de l’icône.

« En pensant à Brigitte Bardot, le premier mot qui me vient à l’esprit est la beauté. Elle était d’une élégance naturelle qui a révolutionné les années 50. C’était une immense icône du cinéma français, et je garderai toujours en mémoire le film Et Dieu… créa la femme (1956), où elle incarnait une liberté nouvelle pour toutes les femmes. »

Huguette Cupidon souligne également que Brigitte Bardot a marqué les esprits par sa transition radicale vers le militantisme : « Elle a vraiment laissé son empreinte en tant que pionnière de la défense animale, prouvant qu’on pouvait renoncer à la gloire pour ses convictions. »

Nadège Lablanche : « Un rayonnement planétaire »

Nadège Lablanche, Mauricienne établie en Australie et actuellement de passage à Maurice, a été particulièrement touchée par la nouvelle.

« C’était une actrice française, mais son visage était connu sur tous les continents. Je me souviens d’elle comme d’une chanteuse à la voix suave, notamment pour son duo culte avec Serge Gainsbourg, Bonnie and Clyde. Elle a enregistré plus de 80 chansons, ce que les gens oublient parfois. »

Nadège Lablanche rappelle aussi la force de caractère de l’actrice qui, en 1973, a mis fin à sa carrière artistique en plein succès. « Elle a mené des combats de front qui ont ému le monde entier, notamment son voyage courageux sur les glaces du Canada en 1977 pour sauver les bébés phoques du massacre pour leur fourrure. Elle a vraiment changé les mentalités mondiales. »

Raouf Bundhun : « Une légende immense »

L’ancien vice-président de la République, Raouf Bundhun, conserve des souvenirs mémorables de l’empreinte laissée par l’actrice.

« Brigitte Bardot a été une très grande actrice, travaillant avec les plus grands. Elle laisse derrière elle une légende immense, tant par son impact sur le septième art que par son courage politique. En créant sa Fondation en 1986, qu’elle a financée en vendant ses propres bijoux aux enchères, elle a montré que son engagement était total. Elle a milité sans relâche pour le bien-être animal, et ce combat restera tout à son honneur. »