Deal Chagos : les discussions avec le Royaume-Uni ont abouti à la rédaction d’un document final selon Gavin Glover

L’avenir du deal Chagos est entre les mains de Donald Trump. Le président élu des États-Unis sera intronisé ce soir à 21 heures, heure de Maurice, lors d’une cérémonie à Washington.

Ce lundi matin, 20 janvier, encore à la BBC, le Foreign Secretary, David Lammy, a réitéré qu’il était juste et approprié que la nouvelle administration américaine ait la possibilité d’examiner l’accord qui concerne la base militaire américano-britannique de Diego Garcia.

Pendant ce temps, au lendemain de son retour de Londres, l’Attorney General a eu une séance de travail avec le Premier ministre, Navin Ramgoolam.
Selon Gavin Glover, les discussions avec le Royaume-Uni ont abouti à la rédaction d’un document final. Cet accord sur la rétrocession de l’archipel de Chagos doit encore obtenir l’aval de la nouvelle administration américaine dirigée par le président des États-Unis. Donald Trump. 
« Nous sommes satisfaits que ces négociations aient abouti à ce document. Le traité lui-même, dans sa forme finale, pourrait donc être signé si tout le monde est d’accord et prêt à signer », a précisé Gavin Glover. 

À Maurice, les sentiments sont partagés entre espoir et réalisme. « La base est américaine et britannique. Nous comprenons donc la position de Londres. Maurice serait donc à la merci de ce que les Américains diront aux Britanniques », estime l’Attorney General, qui reste néanmoins confiant que les choses se passeront bien et que l’accord sera signé dans les semaines à venir. 

Selon les termes de l’accord, le Royaume-Uni conserverait le contrôle de la base militaire de Diego Garcia via un bail de 99 ans, ce qui, selon le président américain sortant Joe Biden, garantirait son opération efficace pour le siècle à venir.

Cependant, Marco Rubio, désigné par Trump comme secrétaire d’État, a affirmé que cet accord constitue une menace pour la sécurité des États-Unis en transférant l'archipel, où la base de Diego Garcia héberge des bombardiers à long rayon d'action et des navires de guerre américains, à Maurice, un pays supposé être allié de la Chine. Une campagne de désinformation que le gouvernement mauricien cherche à rectifier.