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David Gaiqui compte réclamer des dommages aux autorités

David Gaiqui à sa sortie du tribunal de Curepipe.

David Gaiqui est soulagé après sa libération et la radiation des charges provisoires qui pesaient sur lui. Intervenant en direct dans le journal de 16 h 30 sur Radio Plus ce vendredi 2 février, cet habitant de Pailles indique qu’il compte réclamer des dommages aux autorités après consultation avec ses hommes de loi pour torture, après son arrestation la semaine dernière dans le cadre d’une enquête sur des vols en série.   

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David Gaiqui allègue que des policiers ont fait irruption dans sa demeure sans aucun mandat. « Des policiers ont défoncé la porte et m’ont emmené sans menottes chez mon frère à Coromandel. Comme ce dernier ne s’y trouvait pas, j’ai été emmené à Pointe-aux-Sables. Je ne savais pas pour quelle raison ils m’avaient arrêté », confie-il. 

Quant à la photo le montrant nu et enchaîné à une chaise au poste de police de Curepipe, David Gaiqui précise qu’à aucun moment les policiers ne l’ont informé d’une quelconque « strip search ». 

« Ils m’ont tout simplement demandé d’enlever tous mes vêtements. Ils m’ont ensuite enchaîné et se sont mis à me tabasser. Ils ont voulu me forcer à faire des aveux mais j’ai refusé. Je n’ai eu d’autre choix que de me taire », lâche David Gaiqui. Et d’ajouter que la photo a été publiée avec son consentement et celui de son épouse. 

A ceux qui disent sur les réseaux sociaux que c’est le traitement qu’il faut réserver aux prévenus, David Gaiqui souhaite que cela n’arrive jamais à leurs proches. 

S’il reconnaît avoir eu des démêlés avec la justice dans le passé, David Gaiqui affirme qu’il a changé depuis : « Je regrette ce que j’ai fait dans le passé. »

 

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