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Date de paiement des pensions - Fazila Jeewa-Daureeawoo : «Le GM ne fera pas machine arrière»

La date de paiement des prestations sociales a été modifiée pour éviter des abus, selon Fazila Jeewa-Daureeawoo.

La date de paiement des pensions a été changé pour répondre à une des recommandations du bureau de l’Audit afin de mettre fin aux paiements excédentaires. C’est ce qu’a déclaré la ministre de la Sécurité sociale Fazila Jeewa-Daureeawoo dans l’émission « Au cœur de l’info » du mardi 8 février 2022 animée par Jean-Luc Émile. 

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Le paiement, qui se faisait le premier jour ouvrable de chaque mois, a désormais lieu le quatrième jour ouvrable. En dépit des griefs exprimés par rapport à ce changement de date, la ministre a affirmé que « le gouvernement ne fera pas machine arrière pour le moment ». 

Fazila Jeewa-Daureeawoo a précisé que cela n’a pas été fait pour nuire aux bénéficiaires de la pension de vieillesse et d’invalidité, entre autres. « Ce n’est pas de gaieté de cœur que cette décision a été prise », a-t-elle souligné. Selon elle, ce changement vise à empêcher des abus, comme le fait de continuer à percevoir la pension d’une personne décédée. 

La ministre a dit être à l’écoute des doléances, dont celles exprimées durant des manifestations du Pensioner’s Grievance Movement (PGM) devant l’Assemblée nationale. Intervenant dans l’émission, Vivek Pursun, du PGM, a fait part des nombreux inconvénients que le changement de la date de paiement de la pension a entraînés. 

Parmi : le retard de l’acquittement des dettes et des virements bancaires qu’il faut changer afin que les paiements puissent être honorés. Selon Vivek Pursun, les bénéficiaires de la pension sont confrontés à une situation difficile avec la hausse du coût de la vie. Il a réclamé une révision du montant de la pension des bénéficiaires afin qu’elle puisse être indexée sur le coût de la vie. 

Sinistrés du cyclone 

Pas moins de 119 sinistrés se trouvent encore dans quatre centres de refuge à la suite du passage du cyclone tropical intense Batsirai. Les autres sont rentrés chez eux, selon Fazila Jeewa-Daureeawoo. Elle a souligné que le ministère cherche une solution à leur situation à travers une approche holistique. « Si ces personnes sont encore dans les centres de refuge, c’est qu’il y a un problème », a-t-elle expliqué. 

Une enquête est en cours pour connaître la situation de ces familles afin qu’elles puissent retourner dans leurs maisons. Elle est menée par la police en collaboration avec les officiers de la National Empowerment Foundation et ceux de la Sécurité sociale. Leur mission : vérifier l’état de leur domicile, voir ce qu’il contient, vérifier si leurs effets personnels ont été endommagés, déterminer s’ils ont de quoi se nourrir et comprendre pourquoi les enfants ne peuvent pas se rendre à l’école. 

Il a aussi été question d’une révision de la politique de logement afin de soulager la souffrance de nombreuses personnes en quête d’un toit depuis de nombreuses années. « En trouvant une solution à la crise du logement, c’est le pays qui en sortirait gagnant », a fait remarquer le père Gérard Mongelard, qui est intervenu dans l’émission. Il a plaidé pour un partenariat entre le secteur public et le privé mais aussi avec des organisations non gouvernementales.

 

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