Faits Divers

Dans une maison de jeu : une employée allègue avoir été séquestrée

Pooja (prénom modifié), 24 ans, employée comme croupière dans une maison de jeu, a sollicité l’aide de la police sur la ligne d’urgence 999, le lundi 5 août. Elle dit avoir été séquestrée pendant cinq heures dans un bureau par son employeur et d’autres membres du personnel. La police est intervenue pour aider la jeune femme à quitter les lieux.

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Pooja, mariée et mère de famille, a pris de l’emploi comme Teller dans une maison de jeu à Plaine-des-Papayes depuis six mois. Le siège de la compagnie se situe à Port-Louis. Elle explique avoir reçu un appel téléphonique, le samedi le 3 août vers 17 h 30, d’un de ses supérieurs qui l’a accusée d’avoir fait une fraude sur un ticket gagnant qu’un client avait oublié à la caisse. « J’avais nié les faits et ai aussi fourni une explication par téléphone. Il m’a demandé de me présenter au siège de la société le lundi, le 5 août à 10 heures », déclare Pooja.

Lundi, elle s’est présentée au bureau à l’heure prévue. Sur place, son supérieur, d’autres employés, dont la réceptionniste, une dénommée Jessica, et une autre personne l’attendaient. Son supérieur lui aurait demandé de rembourser la somme de Rs 20 000 à la suite d’un incident survenu le vendredi 2 août en ajoutant qu’elle ne serait pas autorisée à repartir avant le remboursement.

« J’ai leur ai expliqué que je n’ai rien pris de la caisse et que j’avais tout simplement fait une annulation pour un ticket de Rs 1 000. J’étais paniquée et j’ai même accepté de rembourser cet argent dans un délai de trois jours. Au même moment, le directeur de la compagnie est arrivé et a déclaré qu’il n’est pas question de négocier et que je devais rembourser tout l’argent. Directer la dir less li la mem, ferm li dan la sam tan ki li pa amenn kas, pas les li ale. Mo finn dir zot telefonn la polis si mo finn fer enn frod. Me less mwa ale. Zot pa finn le », raconte Pooja.

La victime dit avoir téléphoné à son époux et à ses parents pour leur demander de réunir le montant réclamé, mais en vain. Ils n’ont pu avoir qu’un montant de Rs 5 000 que la direction de la compagnie aurait refusé. Elle explique avoir été forcée à signer une reconnaissance de dette. À 14 heures, elle a appelé au numéro d’urgence de la police sur le 999 pour demander de l’aide. Vers 14 h 30, des policiers du poste de Trou-Fanfaron sont arrivés. « Ils ont expliqué à la direction et aux personnes présentes qu’elles ont commis un acte illégal en me privant de ma liberté pendant plus de cinq heures», ajoute Pooja. La présumée victime a été ensuite conduite au poste de police où elle a consigné une déposition pour séquestration. 

La police a ouvert une enquête et compte interroger les personnes citées par la Teller. Cette dernière va également être invitée à une parade d’identification.

 

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