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Dans une garderie : un enfant enfermé dans un placard pour avoir trop pleuré 

Une garderie à Triolet est secouée par un cas de maltraitance. C’est une des surveillantes de l’établissement qui est montrée du doigt. La direction reproche à cette jeune femme d’avoir manqué de patience envers un garçonnet d’un an et demi. Elle l’aurait mis dans un placard alors qu’il pleurait afin de le punir. Les faits se sont produits le 15 novembre 2018. 

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La surveillante a été aussitôt licenciée. Ce n’est que le jeudi 10 janvier 2019 que l’affaire a été rapportée à la police de Triolet. La directrice de l’établissement dit que c’est un superviseur qui a été témoin de cette scène. « Il a vu un bébé qui pleurait. La surveillante l’avait mis dans un placard. Elle n’arrivait pas à le calmer », explique la directrice. 

La responsable est allée voir la surveillante afin de lui reprocher sa façon d’agir. « Elle a dit au superviseur : ‘Mo pe zis dres zanfan-la. Si aster la pa pou dres li, kan pou dres li ? »

En apprenant la nouvelle, la directrice dit avoir immédiatement parlé à la surveillante. « Elle a reconnu avoir mis l’enfant dans le placard. Je l’ai licenciée sur-le-champ. Je l’ai prévenue que j’allais rapporter l’affaire à la police », dit-elle. Les parents du petit ont été informés de l’incident. 

Quatre jours plus tard, la surveillante est allée voir la directrice de l’établissement à son domicile. « Linn sipliy mwa pou pa met case lapolis. Sur une base humanitaire et sachant qu’elle avait beaucoup de problèmes, je n’ai pas informé la police tout de suite », avoue la directrice. 

Une surveillante licenciée 

Le père de l’enfant explique que son épouse et lui ont pris connaissance de cette affaire le jour même. « Mon fils n’a rien. La surveillante a été renvoyée. Elle est venue voir mon épouse pour lui dire qu’elle avait commis une regrettable erreur. Elle aurait pu récidiver envers un autre enfant », lâche ce dernier.

Aux dires de la directrice, ce n’était pas la première fois que la surveillante faisait preuve d’impatience envers les petits. « Je lui ai déjà parlé de son comportement. À chaque fois elle me suppliait de ne pas la renvoyer. Cette fois, c’en était trop. Je pense avant tout au bien-être de l’enfant », précise la directrice de l’établissement. 

La Child Development Unit a été informée de ce cas de maltraitance. « De mon côté, je peux juste licencier la personne, mais les autorités concernées doivent savoir quelles actions prendre », dit la directrice de la garderie. Contactée à de multiples reprises vendredi, la surveillante est restée injoignable. Pour l’heure, il n’y a encore eu aucune arrestation.

 

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