Dans une ferme à Petite-Julie: deux bergers allemands et 50 canards empoisonnés

Stéphie et Julie, deux bergers allemands âgés de trois ans sont morts empoisonnés. Ajay Reedha, le propriétaire, attend le dénouement de l’enquête pour décider de la marche à suivre. La vie a basculé pour la famille Reedha depuis la mort de leurs chiens chéris. Ajay et Indira gèrent une ferme – Ajay Farm – à Chemin L’école, Petite-Julie. Le crime a été commis dans la nuit du 3 au 4 juin. Deux bergers allemands, 50 canards et 10 poules brahma ont été empoisonnés. Il est 7 heures. Comme chaque matin, Indira se rend dans sa ferme qui s’étend sur 50 perches. Depuis 30 ans, elle élève canards, poules de race, bœufs et vaches. L’élevage est le gagne-pain de cette femme entrepreneur qui a assis sa réputation à travers l’île. « Stéphie et Julie ont été empoisonnés. Nous sommes tombés des nues en voyant cette scène. Mes chiens étaient raides morts. Cinquante canards et dix poules ont connu le même sort. Le montant de mes pertes s’élève à plus de Rs 55 000. Je réclame justice », confie Ajay Reedha, effondré, au Défi Quotidien. Le couple a aussitôt porté plainte au poste de police de Pamplemousses. Dans la même journée, toutes les bêtes mortes ont été enterrées. Ajay Reedha a également posté des photos sur le réseau Facebook. La condamnation de cet acte barbare par les internautes est unanime. Ajay Reedha a aussi informé le Food and Agricultural Research and Extension Institute (FARÉ) et la Small Farmers Association. Il réclame désormais un soutien financier des autorités en raison du préjudice subi. Selon lui, il existe un fonds pour venir en aide aux entrepreneurs. « J’ai investi une fortune dans ma ferme. J’ignore qui est l’auteur de ce crime atroce. C’est barbare. J’attends les résultats de l’enquête policière pour décider de la marche à suivre », confie le fermier. Sollicité, un policier du poste de Pamplemousses déclare que l’enquête suit son cours. Il regrette qu’aucune plainte n’ait été déposée auprès de la Mauritius Society for Animals Welfare. « Du moins, après autopsie et analyses, on aurait su de quelle cause sont mortes ces malheureuses bêtes », déplore le policier.