Dans une école du Sud-Est: victime de moquerie, Nikil, 10 ans, ne veut plus aller à l’école

Au lieu d’être en classe, ce garçon de 10 ans préfère rester chez lui. Et ce, depuis deux semaines. Panna K., sa mère, réclame le transfert de son fils, l’enfant se disant victime des railleries de son enseignante. « Je crains que la scolarité de mon fils ne soit bousculée. Il a dix ans, il fréquente une école du Sud-Est. Je suis inquiète. Depuis deux semaines, Nikhil ne va plus en classe. Il est en Standard V et se dit victime des moqueries de sa maîtresse », affirme la mère, Panna K. Leurs relations sont tendues. « Il affirme que son enseignante se moque de lui à cause de sa physionomie. Ainsi, quand elle conjugue le verbe mentir, elle demande aux enfants de regarder Nikhil. Lorsque celui-ci s’absente un jour, le lendemain quand il entre en classe, l’enseignante demande à ses petits camarades de l’applaudir. Mon enfant est dégoûté, il refuse désormais d’aller à l’école », pleure la maman. Selon Panna K., l’an dernier, elle a fait face au même problème, son fils était en Standard IV, avec la même enseignante. La maman avait parlementé avec elle et la situation s’est améliorée. Cette année, voilà que le problème resurgit. La semaine passée, la mère a évoqué ce problème avec le maître d’école, et elle a revu l’enseignante. « Elle m’a assuré qu’il n’y avait aucun souci avec mon fils. Alors pourquoi le brime-t-elle en le plaçant au fond de la classe ? Nikhil est découragé, il n’a plus cet entrain pour l’école. ». Désespérée, ne sachant que faire, la mère réclame des autorités éducatives le transfert de son fils vers une autre école. La demande a été formulée au ministère de l’Éducation, à la direction de la Zone 3, et auprès du Bureau de l’Éducation catholique. A ce jour, la mère attend toujours une réponse. Sollicité pour une réaction par notre rédaction, le maître de l’école s’est abstenu de tout commentaire. Au bureau de la Zone 3, on affirme qu’une enquête est en cours et qu’il se penchera sur la requête pour voir si le transfert de l’enfant est indispensable. Entre-temps, l’enfant se tourne les pouces à la maison.