Dans un temple à Verdun : une quinquagénaire brûlée lors d’une prière

Une mère de famille de 53 ans a été grièvement brûlée, samedi soir, dans un temple à Verdun. Son époux, 55 ans, a également subi des brûlures en lui portant secours. La dame est admise aux unités des grands brûlés et son époux a pu rentrer chez lui. Encore sous le choc, il témoigne du drame.

Nanda P., une habitante de Mont-Ida de 53 ans, lutte pour sa survie. Elle avait entamé le jeûne pour Govinden (prières attribuées au dieu Krishna) le samedi 22 septembre. Elle s’est rendue dans un temple à Verdun pour dire ses prières. À un moment donné, alors qu’elle priait, son sari a touché une lampe. Le vêtement a pris feu. En entendant ses cris, son époux Govindarajen a couru à son secours. Après avoir maîtrisé le feu, des volontaires ont transporté mari et femme à l’hôpital Victoria de Candos. L’époux, qui a subi des brûlures aux mains, a été autorisé à rentrer chez lui après des soins. Son épouse, gravement atteinte a été admise à l’unité de grands brûlés. Son état inspire de vives inquiétudes.

Govindarajen se dit encore sous le choc. « Tous les ans, mon épouse et moi jeûnons pendant quarante jours pour les prières du Govinden. Samedi, le jeûne a commencé. Ma femme, employée dans un vidéo-club, a fini tard. Malgré la fatigue, elle s’est rendue au temple pour les prières. Je l’ai accompagnée. Elle est très pieuse et aime le dieu Krishna ». confie son époux. Et de poursuivre : « Alors qu’elle faisait les prières pour son dieu adoré, le malheur a frappé. Je crois fermement en Dieu. Il s’agit d’une épreuve pour tester notre foi. Je prie pour la guérison de ma femme qui souffre beaucoup. »

Govindarajen était non loin du temple quand il a entendu une femme qui hurlait. Il ignorait qu’il s’agissait de son épouse. « Je me suis précipité à l’intérieur pour porter secours. Je suis tombé des nues quand j’ai vu que c’est ma femme. J’ai enlevé ma chemise pour étouffer les flammes, elle s’est évanouie. Je demande à dieu de la protéger, car elle est toute ma vie. Je demande aux gens de prier également pour elle », dit-il.

Selon Govindarajen, son épouse se montre forte malgré la souffrance. « Bien que le médecin m’ait dit que son état est critique, elle affirmait qu’elle allait mieux. Elle me ment pour me donner du courage. Il y avait des lampes à terre, là où elle disait les prières, et tout d’un coup, son sari s’est enflammé. » Le vêtement était en polyester précise-t-il. « Si li ti met enn sari en koton, li pa ti pou osi grav », précise Govindarajen.