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Dans un lave-auto à Goodlands: un employé allègue avoir été menacé avec une arme à feu

La police de Goodlands se retrouve avec un nouveau cas où il y aurait eu usage d’arme à feu. Un jeune de 25 ans allègue avoir reçu des menaces de mort qu’ont proférées deux individus, dont un bouncer, samedi, en début de soirée. Aux dires de ce laveur de voitures, l’un des deux hommes aurait sorti une arme à feu car il ne voulait pas attendre son tour. Les deux suspects ont été arrêtés, dimanche aux petites heures, puis relâchés. Que s’est-il donc passé ce jour-là ?  C’est ce que tentent d’établir les enquêteurs, d’autant plus que des doutes subsistent. Dans sa déposition, la présumée victime a soutenu qu’elle se trouvait sur son lieu de travail à la station service d’Engen à Trois-Bras, Goodlands, lorsqu’une voiture est arrivée vers 18 h 30. À son bord, deux habitants de la région qu’il dit connaître. « Ils sont venus vers moi et m’ont dit de laver leur voiture », devait-il expliquer aux policiers. « Je leur ai dit d’attendre car il y avait deux autres voitures avant eux. » C’est alors, dit-il, que les deux hommes se sont mis en colère. Mettant un pied à terre, l’un des occupants de la voiture l’aurait menacé avec une arme à feu. « Il a sorti un fusil. Et m’a lancé : ‘K… pou fané si to pa lav sa loto-la ! Si pa lave mo pou tire’. » En voyant l’arme, la victime dit avoir pris la fuite. C’est aux petites heures, dimanche, qu’il s’est rendu au poste de police de Goodlands pour consigner une déposition. Les limiers de la CID de localité ont procédé à l’arrestation des deux suspects, un entrepreneur de 36 ans et un bouncer de 46 ans. Confrontés à la version du laveur de voitures, ils ont nié catégoriquement. Selon l’entrepreneur, il était chez lui à cette heure-là. C’est son frère qui conduisait la voiture. Ce dernier a également été entendu. Il affirme n’avoir rien fait de tel. Le bouncer, en liberté conditionnelle, a aussi soutenu qu’il était à son domicile au moment des faits. Un proche l’a confirmé. Il dit s’être rendu, par la suite, sur son lieu de travail dans une boîte de nuit à Grand-Baie. Une perquisition a eu lieu chez les deux suspects, mais aucune arme à feu n’a été retrouvée. Par ailleurs, les limiers ont visionné une vidéo de surveillance de la station service. À l’heure de l’incident, il n’y avait aucune voiture. Les deux hommes ont comparu devant la Bail and Remand Court sous une charge provisoire de Rogue and Vagabond. Ils ont retrouvé la liberté. Ce lundi, ils devront de nouveau se présenter au tribunal de Mapou pour fournir leur caution. S’il s’avère que la victime a monté cette affaire de toutes  pièces, c’est lui qui risque de se retrouver en fâcheuse posture.
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