Deux enfants âgés de 9 et 13 ans, qui habitent dans un faubourg de la capitale, se font souvent maltraiter par le père de 56 ans qui souffre de schizophrénie. Vendredi, les deux enfants ont alerté les officiers de la Child Development Unit (CDU). L’affaire a été référée à la police.
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Ils sont traumatisés. Les deux frères allèguent qu’ils se font souvent malmener par leur père de 56 ans qui souffre de schizophrénie. Ils ont alerté les officiers de la CDU sur leur sort le vendredi 10 août. Leur sœur aînée, âgée de 22 ans, a , elle, consigné une déposition au poste de police de Plaine-Verte, accusant son père de maltraitance sur ses enfants. Elle explique que son père souffre de troubles mentaux. Quand il ne prend pas ses médicaments, il devient violent et hors de contrôle. En raison de la mauvaise conduite du père, ses deux frères ne se rendent plus à l’école depuis juillet.
Dimanche, le père a été conduit à l’hôpital psychiatrique à Brown Sequard où il est admis.
Contacté, Zoya (prénom modifié) la sœur aînée dit être traumatisée. Elle explique que son père souffre de schizophrénie depuis assez longtemps. Selon elle, depuis le début de janvier, son père a arrêté son traitement « Depuis qu’il ne prend pas ses médicaments, mon père devient violent et il nous couvre d’injures. Il agresse souvent mes deux frères et ils ne peuvent pas alors se rendre à l’école. Pendant ene nuit mo papa fer desorde et li agace nou, li pa pren so medecine et kan nou dir li pren, li dir li pa malad, li vine violent », explique-t-elle au Défi Quotidien.
Zoya explique que sa mère et son père sont divorcés depuis quatre ans. Elle-même, son frère de 20 ans et ceux de 9 et 13 ans, vivent avec leur père souffrant. « Quand mon père prend ses médicaments, il n’est pas violent et il s’occupe bien de nous. Il est un homme calme ». dit-elle
Si ce père était disposé à prendre ses médicaments, ces problèmes n’auraient pas surgi. « Je souhaite qu’il se rétablisse et qu’il retourne à la maison », explique Zoya.
Le Défi Quotidien a tenté en vain de joindre la ministre Fazila Jeewa-Daureawoo qui assure l’intérim au poste de ministre de l’Égalité du genre pour lui demander son avis sur la question. Son attachée de presse s’est engagée pour sa part de dire dans quelle mesure le ministère pourra intervenir dans un tel cas.
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