Dans un collège d’État du Nord : un collégien accuse son enseignante d’agression

La semaine a mal commencé pour un ado fréquentant un collège d’État dans le Nord. Lundi matin, en arrivant à l’école, Ben (prénom modifié), âgé de 13 ans et élève de Form II, ne pouvait se douter qu’il allait être victime d’une agression de la part de sa prof.

La scène se serait déroulée pendant les heures de classe dans l’enceinte de l’établissement scolaire. L’agression aurait en toile de fond une histoire de gros mots. L’enseignante, semble-t-il, n’aurait pas digéré que l’un de ses élèves l’ait insultée alors qu’elle avait le dos tourné. Mais elle était incapable de désigner le coupable. 

Ben ne se doutait pas qu’il allait subir les foudres de la prof. Selon le collégien, il se tenait debout devant la salle de classe quand l’enseignante s’en serait prise à lui et lui aurait infligé de coups violents à la tête, tout en lui  lançant : « Mo pou kass to labous si to pa dir ki sanla inn zour mwa. » Elle s’attendait que Ben craque et lui révèle le nom de l’élève qui avait proféré ces jurons.

Blessé à la tête, l’adolescent a tout de suite appelé son père pour l’informer de cet incident. Le père est venu récupérer son fils avant de se rendre au poste de police de Piton pour faire une déposition contre la prof. Muni d’un formulaire PF 58, l’adolescent a reçu des soins à l’hôpital.

La direction du collège nous a fait comprendre qu’une enquête avait été instituée et qu’elle devrait attendre ses conclusions, avant de prendre les mesures qui s’imposent. Du côté du ministère de l’Éducation, un préposé nous a clairement fait comprendre qu’aucun enseignant n’a le droit d’utiliser une quelconque forme de violence contre un élève.