Faits Divers

Dans un champ à Grand-Bois : un laboureur meurt écrasé sous une benne à cannes

Abdool Nazir Ramjan, un habitant de Grand-Bois âgé de 58 ans, a été retrouvé écrasé sous une benne à cannes, dans un champ jeudi matin.

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Qu’est-ce qui s’est passé ? C’est ce que tente de comprendre la Major Crimes Investigation Team. Le chauffeur du camion a été arrêté.

Nul ne s’attendait à une telle tragédie. Abdool Nazir Ramjan travaillait comme laboureur depuis sa jeunesse. « Son quotidien était réglé comme du papier à musique », indique son frère Nazim. « Il se levait très tôt le matin. Après la prière, il se rendait dans les champs sur sa moto », explique cet ancien policier. « Jeudi matin, mon frère est parti vers 5 heures. Le temps que je lui parle, il avait enfourché sa motocyclette », dit-il. Quelques  minutes plus tard, un proche est venu l’alerter. « On m’a informé que mon frère avait été victime d’un accident. Quand je suis allé voir, il était coincé sous la benne à cannes… » La police de Grand-Bois et les sapeurs-pompiers ont été mandés pour dégager le corps de la victime.

La Criminal Investigation Division de Grand-Bois était également sur place. Le chauffeur du camion, âgé d’une soixantaine d’années, a été convoqué au poste de police de Grand-Bois pour s’expliquer. Il a déclaré aux policiers qu’il avait déposé la benne dans le champ mercredi. Il a été autorisé à partir. Or, un témoin a ensuite affirmé l’avoir vu quitter les lieux à bord de son camion jeudi matin.

Le cadavre d’Abdool Nazir Ramjan a été transporté à la morgue de Candos. L’autopsie pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du service médicolégal, a révélé que la victime a succombé à de multiples blessures. La Major Crimes Investigation Team a pris la relève de l’enquête jeudi après-midi. Le chauffeur du camion a alors été placé en état d’arrestation. Il n’a pas encore donné sa version des faits. Il va comparaître ce vendredi en cour de Souillac. Il sera inculpé d’homicide involontaire.

Les funérailles d’Abdool Nazir Ramjan ont eu lieu jeudi après-midi. C’est la colère chez ses proches. « En tant qu’ancien policier, je sais reconnaître quand une personne ment. J’ai vu le chauffeur, je lui ai dit qu’il avait tué mon frère, mais il a nié, soutient Nizam. Comment peut-on agir de la sorte ? Mon frère était une personne sans histoire, aimée de tous. »

 

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