Dans un autobus: un collégien de 11 ans aurait été giflé par un policier

Ses parents affirment qu’il est traumatisé. Révoltés, ils sont décidés à réclamer justice contre le policier qui aurait giflé leur fils dans un autobus. L’incident se serait produit le 20 janvier. Un élève de Form I du Darwin College rentre à la maison en larmes. Il raconte à sa mère la mésaventure dont il aurait été victime dans un bus. « Mon fils prend le bus à la gare tous les après-midi. Il se trouvait à la gare de Flacq quand d’autres élèves lui ont demandé d’ouvrir la portière arrière, car il faisait chaud. Par la suite, le receveur a demandé qui avait ouvert cette portière et les autres collégiens ont désigné mon fils. Le receveur a fait appel à deux policiers qui se trouvaient à la gare. Ils sont montés dans le bus et l’un d’eux a giflé mon fils. Puis, ils lui ont demandé de s’asseoir sur le siège avant. » Cela s’est passé vers 14 h 45, raconte  Joella V., la mère du collégien. Elle est révoltée par cet incident. « Pendant tout le trajet, mon fils tremblait de peur. Peur du receveur et, en même temps, il était la risée des autres élèves. Je comprends que mon fils a mal agi. On aurait dû le réprimander, mais aucun policier n’avait le droit de le gifler. Je me suis rendue au poste de police de Flacq pour consigner une déposition mais les agents ont refusé de m’entendre. Je suis revenue le lendemain avec un homme de loi pour qu’ils consignent ma déposition », dit-elle. Après l’incident, le collégien ne voulait plus aller à l’école, indique la mère : « Tous les jours, il inventait des prétextes pour ne pas aller à l’école : maux de tête, douleurs au ventre. Je savais qu’il avait peur d’aller à l’école. Aujourd’hui encore, il reste traumatisé par cette histoire. Il ne veut plus prendre le bus l’après-midi. Il nous faut désormais payer un taxi pour le récupérer à l’école ». Cette mère ne souhaite qu’une chose : « Que le policier soit puni pour cet acte et qu’aucun autre enfant ne soit ainsi traumatisé par un agent des forces de l’ordre. Depuis un mois, nous attendons toujours de savoir où en est l’enquête et aucune réponse à ce jour.» Du côté de la police, on nous informe simplement que l’enquête suit son cours.